Que prévoit le nouveau décret d’application de la réforme fiscale ?

Que prévoit le nouveau décret d’application de la réforme fiscale ?
Que prévoit le nouveau décret d’application de la réforme fiscale ?

Le 30 avril dernier, le Conseil des Ministres a approuvé le 13 en examen préliminaire décret d’application de la réforme fiscale.

La nouvelle disposition, en cours d’examen par les commissions parlementaires, est dédiée à la révision du régime d’impôt sur le revenuou des taxes IRPEF et IRES.

Le texte intervient sur différents types de revenusde ceux de la terre à ceux du travail salarié et indépendant, en passant par divers revenus et revenus d’entreprise.

Un aperçu des avant-premières de des nouvelles à venir.

IRPEF et IRES : les nouveautés

IRPEF et IRES : l’actualité des revenus fonciers

Une des nouveautés du décret « Révision du régime de l’impôt sur le revenu (IRPEF et IRES) » concerne la législation fiscale relative aux revenus fonciers.

Le droit civil concernant les revenus agricoles et les entrepreneurs agricoles est plus avancé que le droit fiscal» a expliqué le vice-ministre de l’Économie, Maurizio Léolors de la conférence de presse tenue à l’issue de la réunion exécutive.

Le décret modifie donc la réglementation relative à détermination du revenu agricole.

Alors qu’actuellement les revenus sont liés exclusivement aux activités agricoles exercées sur les terres, les nouvelles règles incluront également les activités non axées sur l’exploitation directe des terres agricoles.

Ils seront également inclus « cultures hors sol » également effectué dans les propriétés qui relèvent de catégories cadastrales spécifiques et dans certaines limites.

Les revenus dépassant les limites établies seront inclus dans le calcul du revenu d’entreprise.

Ils seront également inclus activités visant à la production de biens également immatériel à travers la culture, l’élevage, la foresterie qui contribuent à la protection de l’environnement.

Dans ce cas, les éléments suivants sont pris en compte limites sur les frais de vente de marchandises immatriculés ou soumis à immatriculation à la TVA.

Dans le « revenu de domaine » inclura donc ceux relatifs aux propriétés utilisées pour les cultures hors-sol.

IRPEF : quoi de neuf pour les revenus des salariés

Quoi de neuf dans le texte du nouveau décret mise en œuvre de la réforme fiscaleapprouvé après examen préalable en Conseil des ministres, affecte également les revenus du travail.

Tout d’abord, les composantes exclues de la formation de ce type de revenus seront élargies.

Ils ne seront pas inclus dans le calcul i contributions et prix versées par l’employeur aux membres de la famille à charge des salariés pour les prestations, y compris sous forme d’assurance, qui concernent :

  • le risque de non-autosuffisance dans la réalisation des activités de la vie quotidienne ;
  • le risque de maladies graves.

Il sera également introduit, à partir de à partir de janvier 2025la dite « 100 euros de bonus ».

Il s’agit d’un abattement qui s’inscrit dans le cadre d’un projet plus vaste visant à introduire un régime fiscal de remplacement pour le treizième.

Le montant sera versé dans le respect des conditions suivantes :

  • revenu total ne dépassant pas 28 000 euros;
  • Conjoint non séparé et au moins un enfant :
    • tous deux dépendants ;
    • au moins un enfant à charge, si l’autre parent manque ou n’a pas reconnu l’enfant et que le contribuable n’est pas marié ou, s’il est marié, s’est séparé ultérieurement ;
    • s’il y a des enfants adoptés, placés ou affiliés au contribuable unique et qu’il n’est pas marié ou, s’il est marié, s’est séparé ultérieurement ;
  • impôt brut déterminé sur des revenus professionnels d’un montant supérieur à celui des retenues dues (les pensions et allocations assimilées sont exclues du calcul).

IRPEF et IRES : l’actualité des revenus du travail indépendant

Pour le revenus d’un travail indépendantcomme c’est déjà le cas pour les salariés, le principe d’inclusion globale s’appliquera.

Autrement dit, comme le souligne le communiqué du gouvernement du 30 avril, les revenus provenant de l’exercice du droit arts et métiers sera constitué de la différence :

« entre toutes les sommes et valeurs en général, à quelque titre que ce soit, perçues au cours de la période fiscale en relation avec l’activité artistique ou professionnelle et le montant des dépenses exposées dans la même période pour l’exercice de cette activité. »

Du calcul du revenu d’un travail indépendant, ils seront exclu:

  • les cotisations sociales et de sécurité sociale ;
  • les sommes reçues en remboursement des dépenses engagées pour l’exécution d’une mission et mises à la charge du client ;
  • la recharge à des tiers des dépenses occasionnées par l’usage commun des immeubles utilisés, même à titre dispersé, pour l’exercice de ces activités et pour les services qui y sont liés.

Le principe du cash continuera de s’appliquer, compte tenu de la période fiscale concernée. LE frais ils doivent être détectés lorsqu’ils sont perçus alors les frais sont déductibles dans l’exercice de prise en charge efficace de la dépense.

Les exceptions déjà prévues demeurent, par exemple, pour l’amortissement, les frais de location et les quotas d’indemnités de départ.

Parmi les nouveautés, il y a aussi l’extension de imposition séparée des plus-values qui résultent de la cession à titre onéreux de participations dans :

  • les associations;
  • société;
  • entités.

L’actualité concernera également la déductibilité des les dépenses liées aux biens et éléments incorporels accompagnés dans l’exercice des arts et des métiers.

Un autre principe qui sera introduit est celui de neutralité fiscalequi s’appliquera à :

  • les opérations extraordinaires liées aux apports, transformations, fusions et scissions relatives aux sociétés professionnelles ;
  • les apports aux associations sans personnalité juridique constituées entre personnes physiques pour l’exercice en commun des arts et des professions ou en sociétés simples ;
  • apports de positions participatives dans des associations professionnelles ou des entreprises simples dans d’autres associations ou entreprises constituées pour l’exercice en commun des arts et des professions ou dans des entreprises entre professionnels.

Le décret précise également quand les différentes règles entreront en vigueur, mais il faudra attendre la fin du processus d’approbation.

IRPEF et IRES : l’actualité des différents revenus

Quelques nouveautés sur les règles fiscales du décret préalablement approuvé en Conseil des ministres concernent l’imposition des différents revenus.

Concrètement, les nouvelles règles concernent : des dons.

Afin d’éviter toute tentative de réduire les gains en capital imposables dans le cas de cessions à titre onéreux de surfaces constructibles reçues en donation, il est prévu que le prix de cession doive être comparé au prix d’achat payé par le donateur majoré des droits de donation ainsi que de tous autres frais ultérieurs y afférents.

Ce montant doit être pris en compte en lieu et place de valeur déclarée au moment du don.

Concernant la vente de propriétés acquises pour don pour une durée maximale de cinq ansaussi:

“Il est prévu que l’impôt sur les donations ainsi que tout autre coût ultérieur y afférent soient également inclus dans la formation du prix d’achat, par analogie avec ce qui est actuellement envisagé en ce qui concerne les terrains acquis par suite d’un héritage.”

Dans ce cas, ils seront inclus dans le calcul de coût d’achatdonc;

  • taxe sur les donations ;
  • tous autres frais ultérieurs.

IRES : quoi de neuf pour les revenus d’entreprise

La mise en œuvre de la réforme fiscale vise également à simplifier les régimes de réalignement des valeurs fiscales et comptables et de détermination des revenus des entreprises.

Selon le projet de décret, le contribuable pourra payer unetaxe de substitution 18 pour cent à des fins IRES et 3 pour cent à des fins IRAP.

Les modifications des règles fiscales concerneront :

  • le actifs éventuels provenant de produits en argent ou en nature obtenus à titre d’apport ou de donation, susceptibles de contribuer à former les revenus exclusivement de l’exercice au cours duquel ils sont perçus ;
  • l’évaluation de Inventaire fermé des travaux, fournitures et services ;
  • le différences de taux de change.

D’autres interventions concerneront la réglementation des cotisations de l’entrepriseeffectués entre sujets résidents et dans l’exercice d’activités commerciales.

La possibilité sera introduite pour l’entreprise bénéficiaire d’opter pour l’application d’un impôt de substitution (au moment de la déclaration fiscale relative à la période fiscale au cours de laquelle l’apport a lieu).

La taxe sera appliquée sur les valeurs les plus élevées attribuées au bilan à immobilisations corporelles et incorporelles relatifs à la société reçue.

Par ailleurs, un règlement sera introduit concernant l’entrée en vigueur et sur régime transitoire prévu pour les nouvelles dispositions sur le réalignement.

IRES : l’actualité du report de pertes

Enfin, le nouveau décret d’application prévoit d’autres dispositions.

Comme prévu par le communiqué du Conseil des Ministres :

« Le régime du report à nouveau des pertes des sociétés résidentes est modifié aux fins de la détermination de la base imposable de l’IRES, intervenant notamment en matière de fusions, scissions, scissions par scission, transferts de participations dans des sociétés et liquidations.

Le texte est actuellement examiné par les commissions parlementaires compétentes.

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