Mazda, de son côté, a arrêté les expéditions de deux modèles et découvert des manipulations lors des crash tests de deux autres modèles qui ne sont plus en production. Dans le cas de Yamaha, le modèle examiné est une moto de sport. Honda a constaté des irrégularités dans les tests de bruit et de performances sur certains modèles pendant plus de huit ans jusqu’en octobre 2017.
Les actions de Toyota et Mazda ont chuté respectivement de 1,8 % et 3,3 %.
Dans l’affaire Daihatsu, filiale de Toyota, de graves irrégularités sont apparues fin décembre dans les tests de sécurité des véhicules, qui remontaient à 1989. L’enquête, menée par un comité indépendant, avait découvert que Daihatsu avait manipulé les tests de sécurité. , notamment ceux relatifs au contrôle des airbags et à la structure des portes des véhicules pour éviter des casses dangereuses lors de chocs latéraux.
En particulier, Daihatsu a reconnu avoir falsifié les tests de sécurité de 64 modèles, dont ceux vendus sous la marque Toyota et en collaboration avec d’autres constructeurs comme Mazda et Subaru. Ces manipulations impliquaient de modifier les résultats des tests pour garantir le respect des règles de sécurité, d’utiliser des unités de commande d’airbag différentes de celles vendues au public et de modifier la structure interne des portes pour éviter qu’elles ne se brisent en morceaux tranchants lors des crash tests.
Daihatsu, connu pour fabriquer des voitures kei, a repris sa production début mai. La filiale Toyota s’est retirée du marché européen en 2013 en raison de ventes décevantes.
