dernières opportunités à 4% et comment les exploiter avec le nouveau scénario de taux

Comment investir dans les obligations européennes dès maintenant ? La BCE devrait commencer à utiliser les ciseaux le 6 juin. L’économie du monde entier a montré une tendance plutôt positive, malgré des situations complexes telles que les conflits en Europe de l’Est et au Moyen-Orient. La propension à consommer, dans les zones les plus calmes, est restée à un niveau moyen-élevé. Dans le même temps, les perspectives de croissance liées au développement de l’intelligence artificielle, malgré les ombres et les lumières, semblent soutenir les mois et les années à venir. Stratégiquement, il n’y a pas de raisons particulières de modifier significativement la composition du portefeuille dédié au secteur obligataire. La part affectée aux émissions d’une maturité de deux, cinq, sept, dix et quinze ans reste la principale référence. Les rendements – voir le tableau avec une sélection d’émissions de l’UE – s’échelonnent entre 2,80% de l’obligation grecque arrivant à échéance en 2027 et 4,02% du BTP de 2035. Ceux qui ont une propension moyenne au risque pourraient s’inspirer de ces pourcentages : 30% au plus. à deux ans, 20 % à cinq ans, 15 % à sept ans et à dix ans et 10 % à bimensuel. Les 10% restants en liquidités étant déposés sur un compte courant.

Les hypothèses coupantes

Que fera la BCE ? Dans trois jours, le taux de référence pourrait commencer à baisser par rapport à la pente atteinte le 20 septembre, lorsque sa valeur avait été portée à 4,50 %. La réduction à 4,25% pourrait être une décision d’essai, pour évaluer a posteriori quels effets pourrait produire le début d’une phase économique expansionniste. En fait, en diminuant le coût de l’argent, la propension à investir et à consommer pourrait être accrue. Hypothèse qui correspond généralement à une augmentation générale du patrimoine disponible pour les épargnants et les investisseurs. Ces dernières années, les coûts supportés par ceux qui contractent des emprunts ont considérablement augmenté. Bien entendu, une baisse de “seulement” 25 centimes de point ne pourrait pas redonner l’élan attendu aux investissements et à l’activité productive dans les pays du vieux continent ayant rejoint l’Union européenne. La réaction des marchés financiers pourrait donc être assez limitée. Tant dans le domaine des actions que des obligations. A moins que, lors de la conférence de presse qui a suivi la communication de la stratégie, on n’entrevoie une perspective proche d’une nouvelle baisse de la valeur des taux dans un avenir pas trop lointain. Une hypothèse rarement clairement communiquée, mais qui pourrait être lue à contre-jour dans les réponses du président de la BCE aux questions des journalistes présents à la conférence de presse.

L’exemple italien

Les stratégies des banques centrales occidentales présentent presque toujours des caractéristiques similaires. Il n’est pas seulement connu de ceux qui produisent ou consomment qu’avec la hausse des prix, la propension à consommer diminue progressivement. Et aussi l’activité de production qui se situe en amont de toute la chaîne économique. Dans cette phase économique, il ne faut pas sous-estimer la hausse de la production mondiale de l’industrie de défense.. Une situation qui pourrait encore occuper des espaces importants au cours des prochaines années, car de nombreux pays occidentaux n’ont pas encore atteint le pourcentage minimum d’armements considérés comme stratégiques. Il semble peu probable, aujourd’hui et dans un avenir proche, qu’un changement radical des stratégies économiques classiques se produise. De nombreux pays, dont le nôtre, se sont engagés à rechercher un équilibre financier dans la relation entre la dette publique et le produit intérieur brut. Dans le même temps, la présence d’épargnants qui tendent généralement à récompenser les émissions obligataires des ministères du Trésor de leur pays est très importante. L’exemple italien s’applique à tout le monde : quatre placements de Btp Valore avec des maturités non similaires ont rapporté près de 65 milliards d’euros dans les caisses du Trésor de notre pays en un peu moins d’un an. En plus, bien sûr, des émissions classiques d’obligations d’État, des BOT aux obligations à moyen et long terme et, avec une contribution numérique moindre, aux CCT.

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