mais les familles paient, c’est combien

Plus de 35 milliards, pour être précis 35,3 milliards dans vingt ans, soit 1,85 milliard par an, après 2028. C’est la somme maximale estimée par la Commission européenne pour encourager les nouvelles énergies renouvelables envisagées par le décret du ministère de l’Environnement et de la Sécurité énergétique. (appelé «Fer 2») pour des technologies innovantes et avec des coûts d’exploitation élevés : avant tout l’éolien offshore (flottant ou fixe), puis le solaire flottant, le solaire thermodynamique, la géothermoélectrique, le biogaz et la biomasse. Il s’agit de 4,6 gigawatts de nouvelle puissance à installer d’ici 2030 pour atteindre les objectifs du Plan National Intégré Énergie et Climat. Le projet de décret a été approuvé par Bruxelles le 3 juin. «Le feu vert – a commenté le ministre Gilberto Pichetto – arrive après une discussion longue et constructive avec l’UE. Cette disposition très attendue permettra de nouvelles technologies fondamentales pour la décarbonation. »

Coûts : 20 euros par an et par famille pendant 20 ans

Mais combien allons-nous payer dans 5 ans ? «La valeur maximale est de 8 euros par mégawattheure – dit al Courrier Tommaso Barbetti – et compte tenu de la consommation moyenne, une famille italienne typique dépensera 20 euros par an. Mais je pense que le chiffre sera inférieur. » Et cela est possible parce que l’incitation sera effectivement payée en fonction des futurs prix de l’électricité sur le marché : plus les prix payés sur le marché sont élevés, plus l’incitation sera faible et vice versa (ce qu’on appelle les contrats de différence ou de compensation bidirectionnelle). Moyens de mécanismes). La « taxe » pèsera sur 20 ans, durée d’utilité estimée de ces systèmes.

Frais supplémentaires

Les prélèvements attendus sur la facture d’électricité – explique Mase – s’ajouteront aux tarifs du système déjà en place. Les données officielles de l’Arera sur le poids des incitations aux énergies renouvelables dans le projet de loi n’atteignent que 2022 avec le rapport annuel 2023, mais des estimations peuvent être faites car il s’agit de subventions passées destinées à encourager les centrales en fonctionnement avec une durée prévisible. “La majeure partie des incitations – explique Barbetti – expirera entre 2029 et 2031. Par conséquent, les nouveaux coûts entreront dans la facture au fur et à mesure que prendront fin progressivement les précédents, qui s’élèvent actuellement à environ 120 euros par an et par famille”.

Tabarelli : Décret utile, mais objectifs trop ambitieux

Le décret, selon Davide Tabarelli, président de Nomisma Energia, sert à combler un retard, mais soulève également des questions sur qui en bénéficiera. «Depuis des années – explique l’économiste de l’Université de Bologne – nous attendons un outil pour encourager les énergies renouvelables, plus difficiles à créer et plus coûteuses, qui nécessitent donc plus d’investissements et plus de soutien. On arrive en 2024 avec un énorme retardcar le plan énergétique qui incluait l’énergie éolienne en mer datait de 1981, mais jusqu’à présent il n’y a qu’un seul parc en mer, celui près de la côte, en face du port de Tarente. Ce décret est nécessaire pour enfin avoir d’autres parcs éoliens offshore car avec uniquement des parcs éoliens terrestres nous ne pourrons pas atteindre les objectifs 2030 (environ 80 gigawatts de nouvelles énergies renouvelables) qui sont trop ambitieux. Qui en bénéficiera ? «Surtout la Chine – répond Tabarelli – qui est leader dans le domaine des panneaux solaires et qui s’est également lancée dans le secteur éolien et est en concurrence avec les entreprises du nord de l’Europe».

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