voici les itinéraires qui débuteront à partir de 2026

Les trains français se préparent à entrer sur le marché italien de la grande vitesse : la La Société nationale des chemins de fer (Sncf) a présenté mercredi 12 juin à RFI, le gestionnaire du réseau italien, demande d’accord-cadre. L’annonce du directeur général de Tgv-Intercity du groupe Sncf, Alain Krakovitch. Face au risque d’une vitesse élevée, des mesures surprises sont annoncées pour protéger les marchés existants et les nouveaux à l’horizon. Cependant, travailler sur des offres modulaires pour les clients et des positionnements différents pour amortir l’impact de l’arrivée des opérateurs étrangers, une stratégie que l’on peut imaginer à ce stade entreprise par Italo et Trenitalia.

Libéralisation ferroviaire

Prodige de la libéralisation ferroviaire, il s’ouvre donc à la concurrence totale sur la grande vitesse et les anciens monopoles commencent à protéger leurs propres parts de marché et à attaquer celles de l’étranger, comme l’a fait Trenitalia. Mais tout ne se passe pas bien sur les pistes en dehors des frontières italiennes, et ce n’est pas à cause de la responsabilité du groupe dirigé par le PDG Luigi Ferraris. Les problèmes viennent d’au-delà des Alpes. Le tunnel ferroviaire du Fréjus est fermé depuis fin août 2023 en raison d’un glissement de terrain côté français, qui continue de bloquer la ligne Turin-Lyon. Il faudra des mois avant de rouvrir au trafic ferroviaire : il faut d’abord sécuriser la montagne. La réouverture sera reportée à 2025, compte tenu du démarrage des chantiers au plus tôt à l’automne 2024.alors qu’on pensait que la circulation aurait déjà repris. Cet arrêt prolongé a également bloqué les trains Frecciarossa circulant sur la ligne Milan-Paris., connexion réussie que Trenitalia a lancée en décembre 2021. Actuellement Trenitalia effectue 5 trajets par jour entre Paris et Lyon. Un sixième voyage s’ajoutera pendant les Jeux Olympiques, du 15 juillet au 11 août.

Haute vitesse bien développée

« Pourquoi en Italie ? Parce que nous pensons que le haut débit est bien développé, mais qu’il existe encore une possibilité de développement, nous pensons que ce marché n’est pas encore saturé », a-t-il expliqué. L’offre sera quotidienne avec neuf trains aller-retour entre Turin, Milan, Rome et Naples et 4 trains aller-retour entre Turin et Venise. Le train utilisé sera le nouveau Tgv M dont les premières livraisons sont prévues pour le second semestre 2025.. L’objectif est d’élargir l’offre en couvrant d’autres destinations, y compris le sud de l’Italie, dès que les infrastructures le permettent. C’est l’objectif du plan de transports, formellement demandé à RFI sous la forme d’un accord-cadre d’une durée de 15 ans.

15 trains disponibles

Pour cette opération Sncf Voyageurs fournira 15 trains TgvM, qui seront techniquement adaptés aux infrastructures italiennes. Ce sont des trains qui seront aussi plus respectueux de l’environnement (-37% de consommation d’énergie par rapport aux trains à grande vitesse circulant actuellement sur le réseau italien). Sncf Voyageurs est présent dans 9 pays européens hors France et un tiers de sa clientèle est internationale. Elle est également présente sur le marché italien depuis 1995 avec le service Artesia et depuis 2011 avec le service transfrontalier Tgv Inoui., avec des itinéraires aller-retour quotidiens entre Milan, Turin et Paris.

Doubler le nombre de passagers

La stratégie de développement de Sncf Voyageurs vise à doubler le nombre de passagers en Europe dans les dix prochaines années. En Italie, la Sncf va donc concurrencer les deux autres opérateurs déjà présents sur le haut débit., Trenitalia du Groupe FS et Italo-Ntv. Cela témoigne de la qualité de notre modèle compétitif du haut débit. C’est le résultat d’une révolution technologique pour les opérateurs, également pour les tests de réception sur les réseaux qui vont dans le sens d’une interopérabilité totale. au fil des années, farouchement combattu par les pays et désormais poussé par Bruxelles. Cette fois, l’Italie joue un rôle de premier plan. Parce que la concurrence est ici une réalité depuis plusieurs années et a fini par augmenter de façon exponentielle la demande des passagers. Trenitalia est déjà un acteur européen. Elle opère déjà en Angleterre (également sur la liaison Londres-Édimbourg), la liaison Milan-Paris a débuté en 2021, elle opère déjà en Allemagne avec la filiale Netinera dans le transport de banlieue, en Grèceà et en Espagne à partir de novembre 2022 avec les courses Madrid-Saragosse-Barcelone, Valence et Cuenca.

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