Le Superbonus n’a pas rassasié les constructeurs. Pour rénover les serres, ils demandent de l’argent à Meloni et à l’UE

Le Superbonus n’a pas rassasié les constructeurs. Pour rénover les serres, ils demandent de l’argent à Meloni et à l’UE
Le Superbonus n’a pas rassasié les constructeurs. Pour rénover les serres, ils demandent de l’argent à Meloni et à l’UE

Des logements zéro impact, mais aussi des bureaux et commerces basse consommation. C’est l’objectif que s’est fixé Bruxelles avec le ddirective “maisons vertes” éliminer les émissions produites par les bâtiments dans toute l’Europe en un quart de siècle. Un objectif « commun, nécessaire » mais surtout « ambitieux », comme l’a défini la présidente de l’ANCE, Federica Brancaccio. Surtout en Italie, où, selon les estimations de l’association des constructeurs Confindustria, il reste encore 1,45 million de bâtiments à rénover d’ici 2035 pour atteindre les objectifs d’économie d’énergie fixés par la directive. Il est dommage qu’après la malheureuse saison des incitations fiscales et des Superbonus, les ressources de l’État ne soient pas suffisantes pour couvrir les coûts de réaménagement d’autant de logements. Au grand désarroi des propriétaires, d’où la directive européenne sur l’efficacité énergétique – rappelle Confconstruction – pourrait risquer de devenir un danger plutôt qu’une opportunité.

Oui pourquoi Il faudra 180 milliards d’euros pour verdir les habitations italiennes. L’estimation est celle des experts de l’Université Polytechnique de Milan qui, dans une recherche anticipée par Il Sole 24 Ore, ont calculé combien il en coûterait au pays pour s’adapter au texte final de la “Directive sur la Performance Energétique des Bâtiments” s’il était mis en œuvre par l’Italie. Sachant que 40 % du parc immobilier italien est constitué de propriétés de classe G, il faudrait entre 93 et ​​103 milliards d’euros pour améliorer l’efficacité énergétique de cette seule catégorie de logements. Une somme à laquelle il faudrait ajouter 80 milliards supplémentaires pour intervenir sur les bâtiments d’autres classes énergétiques.

Après le trou de plus de 200 milliards d’euros en quatre ans dû à la prime à la construction – en partant des fameux 110% – on a donc du mal à comprendre où sera-t-il possible de trouver les ressources nécessaires pour faire face à la réduction d’abord de 16% puis de 22% de la consommation énergétique des bâtiments d’ici onze ans. Pourtant, si c’est le cas Il est vrai que la saison des incitations a mis les finances publiques à genoux, il est vrai aussi que grâce au Superbonus, nous ne repartirons pas de zéro pour nous conformer à la directive européenne. “Les économies d’énergie réalisées nous permettent de repartir d’une position plus avancée”, a rappelé le président de l’Ance à l’occasion de l’Assemblée nationale, il sera donc plus facile “d’accepter sans crainte les règles sur les serres”. Après tout, « les avantages sont énormes pour tout le monde en termes de durabilité sociale, environnementale et économique », poursuit-il, étant donné qu’« une maison moins polluante peut économiser jusqu’à la moitié de la facture ».

Mais alors qui paie ? Simple pour les bâtisseurs de roseaux : Pantalone. « Il n’y a pas de recette unique – a conclu Brancaccio – « nous avons besoin d’une gamme d’outils et de solutions qui nous permettent d’atteindre l’objectif. Il faut bien sûr des moyens : l’Europe et l’État doivent apporter leur contribution pour soutenir les dépenses des familles et surtout de celles qui n’ont pas les moyens de les couvrir. Dans le même temps, les banques et les opérateurs devront imaginer des instruments financiers innovants. »

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