Un journaliste russe de Forbes arrêté pour le Bucha Post – Actualités

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L’emprise des autorités russes sur les journalistes indépendants, notamment ceux qui critiquent l’intervention militaire en Ukraine, ne se relâche pas. Le dernier cas connu est celui de Serghei Mingazov, journaliste de l’édition russe du magazine Forbes, arrêté, selon l’avocat, pour avoir partagé un message sur sa chaîne Telegram concernant la découverte de charniers en 2022 à Bucha, dans la région. de Kiev, où l’armée russe est accusée d’avoir perpétré un massacre de civils.

Moscou a toujours rejeté ces accusations, que plusieurs journalistes et opposants internes continuent cependant de citer dans leurs interventions contre le conflit. Pour eux, comme pour Mingazov lui-même, il s’agit d’une accusation de “diffusion de fausses nouvelles sur les forces armées”. Un délit introduit dans une réforme du code pénal en 2022, immédiatement après le début de l’opération militaire en Ukraine, et qui peut entraîner des peines allant jusqu’à dix ans de prison. Selon les estimations des médias tirées du site indépendant Meduza, 132 personnes ont jusqu’à présent été condamnées pour cette accusation.

L’un des opposants les plus célèbres, l’ancien champion du monde d’échecs Garry Kasparov, s’est également retrouvé dans le viseur de la justice russe, contre laquelle un tribunal de la ville de Syktyvkar a émis un mandat d’arrêt pour avoir créé une “communauté terroriste”. , de financement d'”activités terroristes” et d’avoir publiquement incité au terrorisme. La même mesure a été prise contre plusieurs autres militants, dont Ivan Tyutrin, avec qui Kasparov a fondé l’organisation d’opposition Forum Russie libre (FRF) en 2016. Kasparov, qui a quitté la Russie en 2013, vit à New York.

En savoir plus Un-journaliste-russe-de-Forbes-arrete-po Agence ANSA Indemnisation en route pour les femmes ukrainiennes victimes de viol – Actualités – Ansa.it Le Guardian le rapporte, rappelant que cette décision a été fortement soutenue par la première dame, Olena Zelenska, qui a défini la décision comme « une étape importante vers le rétablissement de la justice » (ANSA).

Pendant ce temps, sur le terrain en Ukraine, la lente avancée russe se poursuit, les forces de Kiev se retirant ces dernières heures d’une zone fortifiée clé de la colonie de Krasnogorovka, dans la région de Donetsk. C’est ce qu’ont fait savoir les autorités de la république autoproclamée de Donetsk, annexée par Moscou. Mais en difficulté et à court d’hommes en première ligne, Kiev tente de réagir en multipliant les raids en profondeur sur le territoire russe. Des actions qui, selon ce qu’a déclaré dans une interview au Financial Times le chef d’état-major britannique, Tony Radakin, deviendront encore plus fréquentes avec l’utilisation de nouvelles armes fournies par l’Occident. Par exemple, les renseignements militaires ukrainiens ont déclaré ces dernières heures avoir détruit un hélicoptère de transport militaire Ka-32 appartenant au ministère russe de la Défense à l’aéroport d’Ostafievo à Moscou. Les mêmes renseignements ont publié une vidéo, peu claire, dans laquelle on peut voir des flammes enveloppant ce qui semble en réalité être un hélicoptère, mais n’a pas précisé par quels moyens l’attaque a été menée.

Le ministère russe de la Défense a quant à lui déclaré que les forces de Moscou avaient bombardé un convoi en Ukraine transportant “des armes et du matériel militaire” en provenance de l’Occident. Le raid, précise le ministère, a été mené par l’aviation, les forces de missiles et l’artillerie dans la zone de la colonie d’Udachnoye, dans la région de Donetsk. Une annonce faite après qu’une importante source de sécurité ukrainienne ait déclaré à l’agence AFP que ces dernières semaines, les Russes avaient en fait multiplié les attaques contre le réseau ferroviaire du pays pour tenter de “paralyser” les approvisionnements militaires, notamment occidentaux. La même source ajoute qu’il s’agit d'”une méthode classique avant une offensive”, qui confirmerait l’intention de Moscou de lancer une attaque à grande échelle entre mai et juin, comme l’ont déjà affirmé Kiev et les alliés occidentaux.

Cependant, Moscou assure une fois de plus qu’elle n’a pas l’intention d’attaquer les pays de l’OTAN, après les alarmes répétées survenues ces derniers mois en Europe et aux États-Unis. “Nous n’avons aucun intérêt géopolitique ou militaire à attaquer les pays membres” de l’Alliance, a déclaré le ministre de la Défense Sergueï Choïgou. “La Russie ne représente un danger pour personne en Europe et espère que personne en Europe ne représente un danger pour elle”, a réitéré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. “Je ne pense pas que nous soyons à la veille d’une attaque de la Russie contre un pays de l’Otan”, a pour sa part déclaré Antonio Tajani. “Je ne pense pas que Moscou veuille aller aussi loin et il n’y a aucun signe dans cette direction”, a insisté le chef de la Farnesina.

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