L’ombre de la Chine sur le G7

Federico Rampini / CorriereTv

Dans sa chronique «est Ouest», Rampini analyse les prémisses avec lesquelles Biden se prépare à affronter le dernier G7 de sa présidence – s’il n’est pas réélu le 5 novembre. «Sa tâche essentielle est unir à nouveau l’Occident pour soutenir l’Ukraine et contre Poutine – explique-t-il – Une coalition qui est aujourd’hui à bout de souffle, compte tenu de la réticence à fournir à Zelensky les armes dont il a besoin». «Biden n’a réussi à convaincre les Européens de débloquer que dans une mesure minime Les fonds russes gelés dans les banques – continue Rampini – Pour les Européens, le droit de propriété de Poutine sur ces réserves bancaires est sacré et inviolable. Tout au plus qu’ils ont réussi à accorder à Biden, c’est de libérer les intérêts que rapportent les réserves de change russes détenues dans les banques d’Europe occidentale. » Un autre sujet controversé abordé dans ce G7 sur lequel Biden tentera de créer un consensus est la Chine: «Il devra tenter de convaincre les alliés européens réticents qui ont récemment ils se sont alignés sur les États-Unis sur les tarifs douaniers contre les voitures électriques chinoises. Il n’est pas certain qu’ils veuillent suivre l’Amérique en ouvrant un nouveau front contre la Chine. »

13 juin 2024

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