la nomination et la “paix” avec le Pape

Monseigneur Georg Ganswein sera Nonce apostolique en Lituanie, en Estonie et en Lettonie: Le pape François l’a nommé, comme c’est l’usage. En effet, à l’ancien secrétaire de Benoît XVI, actuellement Archevêque titulaire d’Urbisaglia Et Préfet émérite de la Maison Papale, avait été proposé trois destinations sur autant de continentsdu Du Costa Rica vers un pays africain. Mais le choix de Pays baltescertainement pas un domaine indifférent pour la politique internationale, compte tenu de leur proximité de la Russieaurait été lié pour «Don Georg» à la possibilité d’être plus proche de sa famille en Allemagne. En outre, au Vatican, on avait déjà parlé du Le désir de « détente » de François envers le cardinal: pas de rancune, pas d’hostilité, mais plutôt l’offre d’un poste important.

Le livre publié après les funérailles de Benoît et les critiques de François

L’annonce du Saint-Siège met effectivement un terme au « différend » qui opposait l’ancien secrétaire du pape émérite à l’actuel pontife. L’ouverture des hostilités a été marquée, quelques jours après la mort de Ratzinger, par le livre « Rien que la vérité » dans lequel Ganswein, proche de « son » pape de 1992 jusqu’à sa mort le 31 décembre 2022 à l’âge de 95 ans, n’épargne pas les critiques à l’égard de François. Et dans un jeentretien avec le journal catholique allemand «Die Tagespost»rendu public quelques jours après les funérailles de Ratzinger, avait révélé que la répression de la messe latine, décidée par le pape en exercice avec le «Tradizionis custodias», le Motu proprio (c’est-à-dire le document qui contient une décision autonome, définitive et immédiatement valable du Pape pour toute l’Église catholique) du 16 juillet 2021 qui contenait de fortes restrictions sur la célébration des messes en latin et selon l’usage préconciliaire, très apprécié et promu par le pape Ratzinger, cela lui avait « brisé le cœur ».

La “réponse” de François dans le livre de Javier Martinez Brocal

La “réponse” tout aussi dure de Francesco est sortie il y a quelques mois dans le livre écrit avec Le journaliste espagnol Javier Martinez-Brocal, “Le successeur”publié en Italie par Marsile: «Ça m’a fait de la peine qu’ils aient utilisé Benedetto contre moi. Le livre de Don Gaenswain a été publié le jour de son enterrement et il m’a semblé un manque de noblesse et d’humanité”. Et en parlant de Ratzinger, dans le livre François a tenu à souligner le toujours d’excellentes relations avec son prédécesseur, niant qu’il y ait eu des désaccords entre eux : « Il n’a jamais dit “je ne suis pas d’accord”. Il a déclaré : “C’est très bien, comme ça. Cela aussi doit être pris en considération. Benedetto était l’homme le moins attaché au pouvoir que j’aie jamais connu. Il a arrêté parce qu’il ne se sentait plus assez fort pour remplir au mieux son rôle.” Mais déjà lors du deuxième Angélus après la mort de son prédécesseur, il avait scandé depuis la place Saint-Pierre : «Un chrétien n’utilise pas la dureté de ceux qui jugent et condamnent diviser les gens entre bons et mauvais, mais la miséricorde de ceux qui accueillent en partageant les blessures et les fragilités des sœurs et des frères, pour les relever. Je voudrais le dire ainsi : non pas diviser, mais partager. Faisons comme Jésus : partageons, portons les fardeaux les uns des autres, au lieu de bavardons et détruisons, regardons-nous avec compassion, aidons-nous les uns les autres.”

Envoyé à Fribourg, sans véritable affectation

Un silence plein de malentendus s’était installé entre le pape et l’ancien préfet de la Maison pontificale, position décidée par le pape Benoît XVI : Gaenswein fut alors envoyé à Fribourg, sans véritable affectation. Comme il n’en avait plus, même dans les dernières années de la vie de Benedetto. Surtout après la sortie du livre critique de Bergoglio de Cardinal africain et traditionaliste Robert Sarah, avec la préface de Benoît, immédiatement retirée, mais dont le Pape a attribué la « faute » à Don Georg. LE premiers signes de détente entre les deux remonte à avril dernier, lorsque l’idée d’une affectation à l’étranger a commencé à circuler. Et la nomination d’aujourd’hui semble avoir définitivement clos le dossier.

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