Prix ​​Strega 2024 : l’annonce de la douzaine

A 11 heures du matin, la cérémonie de proclamation de la douzaine a commencé avec les salutations du président Giovanni Solimine et un émouvant souvenir d’Ernesto Ferrero.

LE jurés de cette édition, ils passent à 700, parmi les nouvelles entrées on trouve Alessandro Baricco, Giulia Caminito, Roberto Vecchioni. En outre, 5 bibliothèques à Rome et 5 clubs de lecture à l’étranger s’ajoutent au jury du prix. Nous vous rappelons que le réseau étranger du Ministère a un rôle non négligeable dans l’attribution du Prix : plus d’un tiers, 245 voix sur 700 qui reflètent le regard international porté sur notre littérature. La collaboration sera renforcée avec d’autres sites, portant leur nombre à 35, avec l’ajout de New York, Malte, Athènes, Addis-Abeba, Tunis.

Annalena Beninidirecteur du Salon du livre de Turin 2024, révèle que je 5 candidats au Prix ​​Européen de la Sorcière 2024, cinq romans marqués avant tout par l’analyse littéraire des mécanismes de violence et d’oppression. Benini précise qu’il s’agit de romans très forts qui parlent de personnages, d’hommes, de femmes et d’enfants privés de leurs droits. Des pages dans lesquelles coule une idée de rébellion et de désir de liberté.

1. La nuit, c’est calme à Téhéran De Shida Baziar (traduit par Lavinia Atzone), Fandango Libri ;

La nuit, tout est silencieux à Téhéran

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2. Le chant du prophète De Paul Lynch (traduit par Riccardo Duranti), 66e et 2e ;

Le chant du prophète

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3. Mon Ingeborg De Tore Renberg (traduit par Margherita Podestà Heir), Fazi;

Mon Ingeborg

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4. Tigre triste De Neige Sinno (traduit par Luciana Cisbani), Neri Pozza ;

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5. Éducation physique De Rosario Villajos (traduit par Roberta Arrigoni), Guanda ;

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• Alida Airaghi Combien d’histoire (Marco Saya);
• Alessandro Anil Terre de retours (Éditeur Samuele);
• Gianmaria Annovi Les disparitions (Éditeur Aragno);
• Daniela Attanásio Vivre dans le monde (Vallecchi);
• Alessandro Baldacci Dieu de Nuremberg (Péquod);
• Antonio Bux Cartes sans terre (Livres RP);
• Roberto Cescon Nature (Presse 2009);
• Stefano Dal Bianco Paradis (Garzanti);
• Giovanna Frêne Héritage et extension (Donzelli);
• Rosaria Lo Russo Tandé (Éditeur Vydia);
• Giovanni Ottonieri Cinéma d’envoûtement (La vie heureuse);
• Enrico Testa Personne n’est de l’herbe (Einaudi);

Notes de Stefano Petrocchi l’augmentation du nombre de femmes écrivains dans les éditions récentes de Strega et, citant Elly Schlein, déclare : nous pourrons dire à l’avenir que “Nous les avons vu venir”.

Parmi les nouveautés du Prix Strega 2024, il y aura le retour de vote en direct le dernier soir. Petrocchi profite de l’occasion pour rappeler le rôle d’Anna Garofalo, journaliste de haut rang avant et après la guerre et sa phrase « Tenez les cartes comme si c’étaient des mots d’amour », citée dans le film de Cortellesi.

Rappelons que le Prix est né dans une période de paix et origines de la sorcière.

Mélanie Mazzucco présente le 12 œuvres nominées pour le Prix Strega 2024. Le 82 œuvres en prose présentées ils offrent cette année un panorama irrégulier et contradictoire, mais exhaustif de la littérature italienne. Les anciennes voix disparaissent et de nouvelles voix émergent. Les récits obliques et non fictifs abondent, mais les romans plus classiques reviennent. Au contraire, divers écrits sentimentaux proposent des expériences d’écriture imperméables. La province et la banlieue redeviennent l’espace dominant et la forêt s’impose comme une destination inquiétante pour un retour tant attendu à la nature. Dans un monde sans certitudes, l’élément prédominant est l’eau, absente à cause de la sécheresse, eau solide qui devient glace. Dans les récits de peu de naissances et de peu de sexe, l’amour est l’objet d’une enquête et d’une évocation phénoménologique. Les familles sont des incubateurs d’abandon. Les biographies abondent, notamment celles de Manzoni, Kafka et Yourcenar. Les œuvres littéraires sont comparées à l’actualité et à l’histoire la plus lointaine, comme la sombre histoire byzantine. Enfin, on salue le retour du personnage de l’écrivain, qui revient avec une image anti-rhétorique et sans fioritures. L’écrivain a l’occasion de se rencontrer et de tenter de parler de notre époque.

• Tommaso Giartosio Autobiogrammatique (télécopie minimale);

• Valentina Mira Du même côté tu me trouveras (SEM);

• Daniele Rielli Le feu invisible. Histoire humaine d’une catastrophe naturelle (Rizzoli);

• Raffaella Romagnolo Réparer l’univers (Mondadori);

• Dario Voltolini Hiver (Le Navire de Thésée) ;