la liberté d’être une femme

Ainsi, en fin de compte, le seul véritable outil d’(auto)défense reste le motécrite et orale (celle que nous exprimons non seulement sur les places et dans les lieux désignés, mais aussi sur les réseaux sociaux), une parole qui donne de la clarté et rend compte (ou devrait rendre compte) de l’actualité. niveau de clarté. Mais cela ne suffit souvent pas, car la population dite populaire, celle des petits comme des grands lieux, celle des lieux physiques comme des lieux virtuels, entretient toujours une prédisposition à la rumeur commune, à la calomnie facile, surtout quand les femmes sont au centre. J’écris à ce sujet directement dans Comme si nous n’avions pas été : Leila, la protagoniste, est décrite comme une meurtrière, car on dit – sans que personne n’apporte la moindre preuve à l’appui – qu’elle a tué son fils nouveau-né. Et le doute demeure jusqu’au bout, puisqu’Antonio, qui noue avec elle une relation amoureuse courte mais intense, l’entend à un moment donné dire : « Je ne veux pas d’enfants. Les enfants ne causent que des ennuis. »

Je laisse aux lecteurs le soin d’aller au bout et de découvrir qui est vraiment Leila et ce qu’elle a fait avec ce fils insaisissable, mais : cette histoire, riche en symbolisme qui est expliquée en détail dans la légende finale, veut avant tout témoigner qu’une femme est une femme, et rien de plus. Un être terrestre et divin, magique et douloureux, ambitieux et cruel, qui choisit quoi être et quoi ne pas être. Qui sait ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Qui sait, elle peut devenir mère mais doit être libre de décider, indépendamment de ce que la société conseille et impose.

Le but ultime de la vie de chacun n’est jamais la règle, c’est la liberté. Et vous devez l’accorder une fois pour toutes aux femmes.

Tags:

NEXT 5 livres d’architecture et de design à lire en mai 2024