“Le Diable” est la carte inspirante de “Play Books”

Le Diable est l’une des cartes de tarot qui inspire le plus la peur : représenté par une créature mi-homme mi-bête, il rappelle le côté primordial et instinctif de l’homme, les comportements obsessionnels, l’attachement excessif aux plaisirs du monde. Pourtant, si elle est bien canalisée, l’énergie de cette carte peut représenter une force créatrice intense. Avec l’introduction de l’écrivain et philosophe Ilaria Gaspari, “Play Books”, à partir du jeudi 20 juin sur RaiPlay, présente un épisode plein de tentations et d’obsessions, inspiré de l’Arcane “Le Diable”.
Commençons par “Le Jugement dernier” de Luc Lang, avec Henry Blain, le chef infantile, sadique et libidineux de la prison Strangeways de Manchester : le roman à mi-chemin entre pulp et fresque sociale, a remporté le prestigieux prix Goncourt. Robert Perišić, l’une des voix croates contemporaines les plus importantes, revient avec de nouveaux “Désastres existentiels et dépenses folles”: 23 histoires qui mélangent le tragique et le comique, l’absurde et le bizarre, avec des personnages toujours en équilibre entre le mal et le pire. Mais les tentations viennent aussi d’Internet: Luigi Gobbi a tenté de se plonger dans “Dans la tête du hacker”, un texte qui informe et sensibilise sur les dangers de la cybercriminalité. Claudio Morici rend cette semaine hommage au grand écrivain Jack London, l’auteur de romans légendaires tels que « L’Appel de la nature » et « Martin Eden ». Protagoniste d’une existence aventureuse, London était aussi un buveur invétéré, et il a consacré d’intenses mémoires à ce démon qui l’a entraîné dans un abîme. La bande dessinée recommandée par Zuzu est « Shady », un influenceur délabré et exagéré, à travers lequel l’auteur Brecht Vandenbroucke se moque de tous ceux qui sont obsédés par le besoin d’apparaître et d’être aimé. Matteo Vitelli, amène le public au cinéma avec « Le Loup of Wall Street » de Martin Scorsese : basé sur l’autobiographie de Jordan Belfort, le film raconte l’ascension et la chute d’un courtier new-yorkais et ses fraudes à grande échelle, interprété par un luciférien et irrésistible Leonardo Di Caprio. Il s’agit d’un traité sur la philosophie du plaisir, masculin et féminin, “Lamerica” ​​​​de Gianna Nannini, repris pour l’occasion par l’auteure-compositrice-interprète Giulia Anania. Dans l’espace créé en collaboration avec le Premio Strega Poesia, Laura Pugno propose ensuite “Ciberneti” de Francesco Terzago, dédié au diable de notre temps : l’Anthropocène, la catastrophe climatique, le changement du paysage bien-aimé. Pour le Théâtre, Gioia Salvatori suit « Napoli Milionaria ! d’Eduardo De Filippo, un ouvrage toujours très actuel sur le pouvoir diabolique de l’argent à tout corrompre. Enfin, dans le spin-off “Extra Books” de la semaine, l’invité de Vittorio Castelnuovo est Roberto Napoletano, un expert comme peu d’autres de l’histoire économique et politique des dernières décennies. Ceci est confirmé par le livre “Le cygne noir et le chevalier blanc”, qui met en garde contre les principaux problèmes et révèle en même temps les voies possibles de sortie de crise.
“Play Books”, produit par Rai Contenuti Digitali e Transmediali, est disponible sur le lien : https://www.raiplay.it/programmi/playbooks

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