Livres. Je vais te le dire comme ça. Un voyage suspendu entre vie quotidienne, rencontres culturelles importantes et réflexions sur l’émigration italienne

Livres. Je vais te le dire comme ça. Un voyage suspendu entre vie quotidienne, rencontres culturelles importantes et réflexions sur l’émigration italienne
Livres. Je vais te le dire comme ça. Un voyage suspendu entre vie quotidienne, rencontres culturelles importantes et réflexions sur l’émigration italienne

Le nouveau volume qui Goffredo Palmerini propose aux lecteurs, je te le dirai comme çaÉditions Un Groupe, c’est comme une pièce d’un grand puzzle que l’écrivain des Abruzzes conçoit depuis un certain temps. Son quinzième livre se distingue par la capacité habituelle, consommée et remarquable de l’auteur à articuler ce qui se passe dans son pays natal et les horizons sans limites qui s’ouvrent au-delà de sa ville, L’aigle.

Capacité qui se combine bien avec une vision empathique fortement présente dans ses articles, avec un souci du détail affectueux, avec une vision d’ensemble toujours présente mais jamais étouffante.

“Je vais te le dire comme ça” c’est un voyage suspendu entre la vie quotidienne de L’Aquila, des rencontres culturelles du plus haut niveau et des réflexions passionnantes sur les différentes réalités de l’émigration italienne. Ainsi peut-on lire le souvenir affectueux du grand dramaturge de L’Aquila et new-yorkais d’adoption, Mario Frattiet se projeter dans une réalité étayée par la plus haute littérature qui n’oublie jamais le concret de la vie quotidienne et, en même temps, quelques pages plus tard, retrouver la description d’événements à signification hautement symbolique et agrégative comme le Jour de Colomb de la Grosse Pomme.

Un livre donc d’une grande valeur cognitive et émotionnelle. La longue association de l’auteur avec nos communautés dispersées à travers le monde et avec certains des noms les plus représentatifs de la culture contemporaine – lire les lignes dédiées au grand poète libanais Hafez Haïdar -, et les réalités de sa région natale, confèrent au livre une ouverture culturelle et presque « psychologique », nécessaire à une époque de fermetures et de préjugés comme la nôtre.

“Je vais te le dire comme ça” elle se savoure sereinement, par petits pas, sans hâte, car l’écriture de l’auteur est une écriture issue d’un regard calme, compréhensif, affectueux, jamais exagéré. C’est une écriture qui invite à une réflexion sereine, mais non moins attentive aux côtés les moins louables de la réalité : Palmérinis il ne juge pas durement, mais fait ressortir les différentes facettes des personnes, des problèmes et des événements racontés, laissant au lecteur la liberté de jugement.

Mais sa ville est toujours présente avant tout, L’aigleauquel, comme Capitale italienne de la culture 2026, le livre est dédicacé. C’est de L’Aquila que Palmérinis tisse le réseau dense des rencontres à travers le monde et sa mission de Ambassadeur des Abruzzes ce n’est jamais une simple charge vide pour un lissage stérile, mais c’est le point de départ de rencontres, de réflexions, d’expériences dont ce livre est un fruit succulent et hautement conseillé pour nos temps troublés. Bonne lecture !

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