De Laurentiis veut le voler à l’Atalanta

Une question de philosophie, pas de nombre : la ligne de quatre et le trident s’accordent, ou peut-être le 4-2-3-1mais qu’importe si les concepts découlent également du une défense à trois ? L’important est d’avoir des concepts plutôt que des idées préconçues. Une idée du football et la capacité de motiver et d’impliquer le groupe dans le projet jusqu’au bout, en éliminant tout ce qui s’est passé au cours des onze derniers mois. Le championnat a tout donné puis tout repris, c’est comme ça et cela peut arriver même dans les meilleures équipes familiales après de grands triomphes. L’important est de faire un point : exactement ce qu’Aurelio De Laurentiis a décidé de faire depuis un moment. La refondation de Naples a commencé. Et en effet, cela bat déjà son plein : depuis quelque temps, il y a un nouveau directeur de la zone sportive, Giovanni Manna ; mais maintenant nous devons nommer le chef d’équipe, pas seulement un simple coach. Au contraire, un homme qui a avant tout la capacité de créer de nouveaux stimuli au sein d’une équipe qui semblait vide même dimanche – même si une course vers l’Europe est encore possible – combiner l’âme avec un jeu capable de valoriser l’énorme niveau de talent qui vit encore ici.
L’infâme Casting Adldésormais un classique estival de Noël style Cinepanettone, a récemment redécouvert un candidat autoritaire, de caractère, réalisateur d’un football agressif, total, spectaculaire et concret, mais toujours fidèle à lui-même : Gian Piero Gasperini. Une vieille passion, un entraîneur de 66 ans séduit et abandonné en 2011 : avec Mazzarri il y a un air de rupture et De Laurentiis se concentre sur Gasp, lui montre le contrat, l’enferme dans sa maison, c’est fait. Jusqu’à la paix soudaine avec Walter. Treize ans plus tard, c’est reparti: il est là aussi, Monsieur Atalante, sur la liste de refondation. Attrait italien et international, quelle que soit la performance de la Déesse contre Liverpool : Gasperini a une histoire, il a déjà battu les Reds et en fait, il est le seul Italien à l’avoir fait deux fois à Anfield. Et puis, ben, c’est un coach qui croit dans les jeunes et améliore tout le monde, et c’est lui qui a lancé Koopmeiners et aussi Ederson, deux milieux de terrain que Naples aime depuis longtemps : un nouveau défi pourrait surgir pour Koop avec la Juventus de Giuntoli, cela pourrait être une blague de Gasp, mais le joueur veut les Champions. Cela semble impératif.

Gasperini, une révolution tactique

Gasperini est un théorique 3-4-3 dans toutes ses déclinaisons (3-4-1-2, 3-4-2-1), mais il n’est pas le seul des hommes du casting à opter pour la défense à trois : Antonio Conté, bien sûr, toujours lui. Jusqu’au bout : un souhait daté de De Laurentiis, 54 ans, une offre en octobre, un candidat faisant autorité comme Gasp. Du caractère, de l’ambition et un certain type de football.

Naples, Pioli et italien pour rester sur le classique

Mais dans la liste, il y a aussi ceux qui travaillent avant tout avec le défense à quatre: Stefano Pioli, 58 ans, une idée née près de l’Arabie, de la Super Coupe, mais aussi de l’estime humaine et professionnelle de De Laurentiis. Le président aime pas mal le profil, il se concentre aussi sur le 4-2-3-1 et il y aurait de la place pour tous les joyaux de l’attaque. Raspadori inclus. L’inquiétude d’Aurelio. Sa situation avec Milan est en jeu, comme le confirment également les contacts du club avec Lopetegui : veuillez patienter. Cependant, le sort de la Fiorentina est clair Vincenzo Italien, 46 ans, l’homme des as du poker sur la liste : il fera ses adieux à la Viola à la fin de la saison. Et avec lui ira son ballon de football avec le trident, le 4-2-3-1 et le quatre arrière. Deux pour : Gasp et Conte, Italiano et Pioli. Mais soyons clairs : c’est une question de philosophiepas des chiffres.

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