De la CGIL un appel au préfet de Novare : « Plus d’inspecteurs sur les chantiers et zéro mort »

De la CGIL un appel au préfet de Novare : « Plus d’inspecteurs sur les chantiers et zéro mort »
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« Il faut davantage d’inspecteurs pour contrôler les chantiers de construction ; c’est pourquoi nous avons adressé une table permanente au préfet sur le thème de la sécurité au travail ; il ne doit pas s’agir d’une énième table ronde où l’on discute des décisions opérationnelles et où les décisions opérationnelles ne sont pas prises, mais l’occasion de commencer par une plus grande coordination entre les entreprises et les organismes qui s’occupent du problème. Parce qu’aujourd’hui j’ai une obsession, c’est de réduire à zéro les décès dus au travail.” Ainsi, hier, le secrétaire général de la CGIL de Novara et le Vco Attilio Fasulo ont ouvert la conférence sur « La précarité au travail » à Borgomanero, qui a fait ressortir trois thèmes fondamentaux dans toutes les interventions : les règles qui régissent le travail existent, elles doivent être appliquées et pour c’est pourquoi il est nécessaire d’accroître les contrôles exercés par les organismes compétents, qui sont insuffisants car le nombre de personnes affectées à cette tâche est trop réduit.

Pour les augmenter, il faut un effort commun, d’où la demande d’une table permanente, à convoquer immédiatement. Le besoin de plus de personnel de prévention et de contrôle est souligné, par exemple, par le personnel du Spresal de Novara, qui fait déjà des miracles avec les opérateurs disponibles. En 2019, il y avait 4 médecins, 13 techniciens de prévention, 2 infirmiers, 4 administrateurs, pour 23 salariés au total. On y compte aujourd’hui 4 médecins, 9 techniciens et infirmiers : 18 au total, malgré une augmentation des accidents. «Il faut ajouter les maladies professionnelles – dit l’avocate Laura d’Amico – donc les dommages causés par le travail; Je répète qu’il existe des règles pour les combattre, mais des contrôles doivent être effectués.” La CGIL rejette la définition des “morts blanches”: “Ils n’ont absolument rien de blanc – ont souligné Rosita Galdiero et Silvia Simoncini, de la Fiom nationale – derrière chaque mort il y a des responsabilités précises qui doivent être identifiées”.

“Un secteur particulièrement touché par la pénurie est celui des travailleurs intérimaires – observe la syndicaliste Lucia Penna – parce qu’ils sont dans une condition de faiblesse et ont peur de perdre leur emploi si, par exemple, ils demandent des dispositions légales à l’entreprise.” Rosalia Giostra travaille depuis 27 ans au RSU d’Isringhausen de San Pietro Mosezzo et connaît bien le secteur de la métallurgie : « Il ne suffit pas de lire les articles sur la sécurité, il faut que les travailleurs et les entreprises les mettent en pratique, et nous devons donner plus d’informations et de formations sur ce sujet”. Renzo Gasparini, travailleur d’Otis, note que «la figure fondamentale des RLS, les représentants des travailleurs à la sécurité, est fondamentale, qui doit constituer un point de référence tant pour les travailleurs que pour les entreprises, pour garantir que tout fonctionne correctement».

Marco Bovio, employé d’Amut, et Francesco Sasso, de RFi, soulignent la nécessité d’accroître la formation des travailleurs et des inspecteurs chargés des contrôles, tandis que Davide Petricich, de Boca di San Pietro Mosezzo, souligne les responsabilités d’un « système de passation des marchés ». et la sous-traitance qui vise une réduction maximale et donc des économies essentiellement sur la sécurité. C’est ce mécanisme qu’il faut changer si l’on veut vraiment résoudre un problème qui, comme le montrent les derniers accidents très graves, est plus que jamais d’actualité.”

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