Avec “Eco Run” visite du refuge anti-aérien des Giardini Estensi à Varese

Avec “Eco Run” visite du refuge anti-aérien des Giardini Estensi à Varese
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Suite au grand succès obtenu par leouverture de l’abri antiaérien Estensi Gardens à l’occasion de “Agrivarese” avec la présence record d’un millier de visiteurs, la prochaine ouverture au public est prévue bunker, prévu les jours de Samedi 20 et dimanche 21 avril en lien avec « Ecorun »l’événement urbain qui en est à sa 5ème édition et qui comprend diverses courses à pied compétitives et non compétitives.

Un événement très apprécié des Varèse, qui se verront également offrir la possibilité d’accéder au refuge souterrain situé sous le colline des Jardinsavec entrée via Copelli, devant la piscine municipale. Il y aura un gazebo sur place Groupe Spéléologique Préalpin avec point info et organisation de visites guidées, prévu de 14h00 à 18h00 le samedi après-miditandis que le dimanche, elles débuteront toutes les heures de 10h00 à 18h00, offrant ainsi à tous ceux qui le souhaitent la possibilité de redécouvrir un coin de l’histoire de Varèse.

C’est une opportunité à ne pas manquer, également parce que ces sites d’un grand intérêt historique ne sont ouverts au public que quelques jours dans l’année, et dans ce cas, vous n’avez même pas besoin de réservation ; il suffit de se présenter à l’entrée et de rejoindre l’un des différents groupes qui franchiront le seuil du bunker avec entrée gratuite.

L’HISTOIRE DU BUNKER

Peu de gens savent que sous les Giardini Estensi se trouve l’un des abris anti-aériens les plus intéressants et les mieux conservés de la Seconde Guerre mondiale. Ce fut le premier d’une douzaine construite sous Varèse, construites à la hâte entre octobre 1943 et les premiers mois de 1944. Il s’agit principalement d’un tunnel en béton armé de plus de 140 mètres de long et équipé de deux entrées principales, la première située via Lonati, devant le parking ACI, tandis que la seconde est située via Copelli, à partir de laquelle on peut y accéder le samedi. 20 et dimanche 21.

Le tunnel principal mesure un peu plus de deux mètres de haut et trois mètres de large, avec deux longues rangées de bancs sur les côtés du tunnel. ils pouvaient accueillir jusqu’à 600 personnes, qui traversait les deux entrées principales équipées de lourdes portes en béton, ainsi qu’une sortie de secours accessible en montant un escalier en colimaçon sur une quinzaine de mètres, jusqu’à déboucher dans la zone supérieure des jardins Estensi. Les citoyens s’y précipitaient à chaque fois que l’alarme retentissait, et les témoignages de l’époque parlent de moments d’attroupement et de foules effarouchées ; il y avait des histoires pleines d’émotion, comme le réveil en sursaut au milieu de la nuit au son des sirènes, la fuite précipitée vers les refuges où l’on restait enfermé en attendant la fin du danger, avec les cris des gens terrifiés. des enfants et les gémissements des vieillards, des femmes et des gens effrayés : « Ils nous ont fait entrer dans ce tunnel et ensuite les miliciens ont bloqué les portes de l’extérieur, ils ne nous ont rouverts qu’au bout de quelques heures, à la fin des bombardements. , au cours de laquelle nous avons entendu de terribles explosions qui ont fait trembler tout le tunnel tandis que la lumière allait et venait ; quelqu’un était en crise, criait et pleurait parce qu’il voulait s’échapper du bunker mais personne n’ouvrait la porte, tandis que d’autres essayaient de calmer ceux qui souffraient de dépression nerveuse, avec le murmure des femmes qui priaient le chapelet avec leurs mains. Puis, à l’aube, nous avons enfin entendu le bruit des verrous qui bloquaient ces lourdes portes et une fois rouvertes, nous sommes rentrés à la maison et je me suis immédiatement préparé à aller à l’école, après une nuit blanche et effrayée. Je me souviens encore bien de ces moments dramatiques, même si je n’étais qu’une petite fille !

C’est le témoignage d’une femme âgée qui, visitant le refuge à l’occasion de son ouverture au public, a revécu ces moments tragiques, les racontant encore avec une intense émotion aux spéléologues qui l’accompagnaient.

Varèse fut en effet bombardée à plusieurs reprises, notamment vers la fin de 1944, lorsque les fameuses « forteresses volantes » des alliés frappèrent. les usines Aermacchisemant la mort et la destruction dans une grande partie de la ville.

Grâce à la collaboration entre l’Administration Communale de Varèse et le Groupe Spéléologique Préalpin il a finalement été possible de réaliser un projet de récupération et de valorisation de cet important site, une initiative structurée en deux phases différentes ; le premier à travers les opérations de remise en état des bunkers, c’est-à-dire les travaux durs et très lourds d’enlèvement des matériaux et équipements stockés à l’intérieur des tunnels, le nettoyage des sols et des escaliers vers la sortie de secours et la démolition des ouvrages de maçonnerie internes construits dans l’après-guerre, rendant le le voyage a été facilité et, enfin, au printemps 2011, l’ouverture officielle au public, cérémonie organisée en présence de nombreuses autorités dont le maire de Varèse.

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