Gérer les animaux en ville est un jeu d’enfant (et pas seulement)

Gérer les animaux en ville est un jeu d’enfant (et pas seulement)
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Trouvez un foyer adapté pour autant de chiens que possible, le premier à placer quatre victoires. C’est le défi de Animaux de la ville, un jeu de cartes créé en collaboration avec LuccaCrea dans le cadre du Projet européen InHabit de la Département des Sciences Vétérinaires de l’Université de Pise. L’objectif est, avec la municipalité, de faire de Lucques une ville idéale pour les humains et les animaux, la première en Europe à valoriser les animaux pour promouvoir la qualité de vie et le bien-être de tous et où les animaux assurent les biens publics des villes et des citoyens. Pendant ce temps, 19 classes de certaines écoles primaires de Lucques joueront avec CityPets. Garçons et filles devront trouver les combinaisons les plus adaptées entre familles et “amis à quatre pattes” en tenant compte des besoins des personnes et des animaux et des services offerts par la ville..

Notre projet se construit grâce à l’implication active de chacun – explique Francesco Di Iacovodirecteur du Département des Sciences Vétérinaires de l’Université de Pise – avec les écoles, en accord avec la municipalité de Lucca, nous avons déjà commencé des activités de co-conception (avec la contribution du partenaire Design For Change) dans lesquelles nous impliquons les filles et les garçons dans l’expression d’idées sur les animaux présents dans la ville et ce que ils considèrent qu’il est utile de créer des conditions de coexistence rentable entre les animaux et les humains, ainsi que pour nous aider à vivre mieux. Le jeu représentera donc un autre moment d’apprentissage utile».

En Italie, il y a environ 65 millions d’animaux de compagnie enregistrés, l’idée générale d’Inhabit est de créer à Lucques la première ville européenne dotée d’une politique humaine et animale intégrée. Il s’agit donc de repenser la relation entre les humains et les animaux pour améliorer la qualité de vie dans les centres urbains, où se concentrent désormais 85 % de la population et une part très importante et croissante d’animaux.

Pour faire le point sur le projet à mi-chemin, un article vient de paraître dans la revue scientifique Animals dans lequel, pour la première fois, est introduite l’idée des animaux comme solutions pour améliorer la qualité de vie en ville.

Depuis sa création en 2020, InHabit s’est développé dans un souci d’économie, de société et de bien-être. Le projet, grâce au soutien du partenaire Bridge for Billions, a incubé une quinzaine d’entrepreneurs qui préparent des solutions innovantes pour améliorer l’interaction des animaux non humains dans la société (dans le tourisme, dans la gestion des animaux de compagnie, dans les services innovants d’intervention assistée par les animaux, dans la préparation d’applications ciblées, pour faciliter l’établissement de relations avec leurs animaux de compagnie). Là économie des animaux de compagnie il est considéré comme l’une des grandes opportunités de développement économique du futur, allant de l’alimentation aux services pour les animaux et leurs porteurs, en passant par l’ensemble du secteur touristique. En ce qui concerne lesphère sociale et de santé, la municipalité de Lucques, dans le cadre du projet inhabit, a sélectionné et impliqué plusieurs associations dans un travail de co-planification qui a conduit, fin 2023, au démarrage des interventions assistées par les animaux, toujours en cours dans deux RSA. L’interaction d’animaux gérés par des équipes compétentes avec de multiples groupes de personnes âgées présentant différents niveaux de capacités et de déficits a donné des résultats encourageants en termes de réactivation des personnes, d’un point de vue physique, mental et relationnel, conduisant à une amélioration de leur routine quotidienne. de la vie. Toujours dans le domaine social, InHabit a ensuite lancé un nouveau service de garde d’animaux visant à assurer un accompagnement aux personnes en fragilité passagère qui se retrouvent en difficulté dans la gestion quotidienne de leurs animaux.

Parmi les autres objectifs atteints par le projet, il y avait aussi la création par la municipalité de Lucques du “animable”c’est-à-dire itinéraires urbains intelligents dans certaines zones de Lucques (Parc fluvial du Serchio et ancien hôpital). L’avenir est une promenade de 15 km qui comprend le parc Serchio, les murs et l’aqueduc Nottolini. L’idée est de concevoir des parcours avec différentes intensités d’effort en fonction de la taille des chiens et de la capacité physique des conducteurs.

Notre ambition est de répliquer ailleurs aussi le modèle que nous développons à Lucques basé sur le concept de One Health – conclut Di Iacovo – dans cette perspective nous en avons déjà envoyé un proposé à la municipalité de Pise, après un premier contact positif avec le maire Conti, tandis que nous envisageons d’impliquer l’Association nationale des municipalités italiennes transférer l’idée à l’échelle régionale. Les animaux sont avec nous, la constitution leur assure de nouveaux droits et la valorisation de leurs capacités ouvre des voies d’innovation sociale capables d’apporter de nouvelles réponses aux besoins émergents des villes en valorisant les ressources déjà disponibles, celles de nos animaux.».

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