La peste porcine et la lutte contre les sangliers sont les protagonistes de l’assemblée Confagricoltura Varese

La réunion annuelle de Confagricoltura Varèse, qui s’est tenu dimanche matin 21 avril à la Ville Ponti de Varese, a représenté un moment crucial pour le secteur agricole de la région. Le Président de Confagricoltura Varese, Giacomo Brusaa souligné un certain nombre de problèmes cruciaux auxquels est confrontée l’agriculture aujourd’hui, soulignant l’impact des politiques actuelles et proposant des solutions pour relever les défis émergents.

En présence de nombreuses autorités et représentants du monde politique et institutionnel, le Président Brusa a souligné l’importance de l’agriculture et le rôle de la Confagricoltura dans le soutien aux agriculteurs. “J’adresse un salut particulier à toutes les autorités présentes qui témoignent de l’importance que notre agriculture et Confagricoltura Varese ont pour le monde politique et institutionnel”, a commencé Brusa, signe d’une reconnaissance significative pour le secteur.

Le ministre était là Giancarlo Giorgettile président lombard Attilio Fontanale maire de Varèse Davide Galimbertiles députés Maria Chiara Gadda, Stefano Candiani et Andrea Pellicinile président de la Chambre de Commerce Mauro Vitiello et le président de la province de Varèse Marco Magrini.

Parmi les personnalités mentionnées figurent Ferruccio Badi, Angioletto Borri, Livio Bozzolo, Massimo Mattavelli et Daniele Vanoni, dont l’engagement a été fondamental pour porter les questions agricoles à des niveaux plus élevés. Le Président Brusa a également souhaité une chaleureuse bienvenue à Massimo Giansanti, président de la Confagricoltura nationalesoulignant l’unité et la collaboration entre les différentes sections de Confagricoltura.

Critique d’un « environnementalisme incompris »

Un point central du discours du président Brusa était le critique de ce qu’il définit comme un « environnementalisme incompris » ce qui, selon lui, nuit au secteur agricole. Il s’est dit préoccupé par les règles perçues comme nuisibles et incompréhensibles imposées d’en haut, qui surviennent à un moment déjà difficile pour l’économie. “Nous assistons malheureusement à une tentative de destruction de tout un système de production au nom d’un environnementalisme incompris”, a-t-il déclaré.

Faune

Le problème des sangliers a été qualifié par le Président de “chronique d’un désastre annoncé depuis au moins vingt ans”, soulignant le fardeau insoutenable des dommages causés aux cultures agricoles causées par ces animaux. Il a évoqué le paradoxe de l’indemnisation, considérée comme une aide d’État et non comme une compensation due, qui ne compense pas suffisamment les agriculteurs pour les pertes qu’ils subissent. La situation est encore aggravée par la récente épidémie de peste porcine africaine, qui menace d’avoir des conséquences économiques désastreuses sur la production et l’exportation de produits agroalimentaires Made in Italy.

Brusa a souligné l’urgence d’une solution radicale, proposant un plan d’éradication de l’espèce. Cette position se heurte à la sensibilité aux droits des animaux qui prévaut dans les villes, où beaucoup n’ont pas de connaissance directe du territoire et des enjeux agricoles, mais influencent néanmoins les décisions politiques concernant la gestion de la faune.

En ce qui concerne la loupsle président a rappelé qu’ils sont désormais une présence stable et confirmée dans la province de Varese, donnant des exemples d’agriculteurs contraints de changer d’activité en raison de leur présence. Cela représente non seulement un préjudice économique pour les agriculteurs, mais également un préjudice environnemental et territorial pour l’ensemble de la communauté. Dans ce cas également, Brusa a souligné la nécessité d’une intervention immédiate et décisive pour résoudre le problème, critiquant la tendance à ignorer la situation jusqu’à ce qu’elle devienne intenable.

En conclusion, le Président a exhorté à changement d’orientation dans les politiques de gestion de la faune, attirant l’attention sur les graves implications pour l’agriculture et l’importance de reconnaître et de rémunérer de manière adéquate le travail des agriculteurs dans l’entretien des terres. Ses paroles reflètent une demande de respect et de soutien concret à ceux qui travaillent la terre, prennent des risques et investissent dans le secteur agricole, confrontés quotidiennement aux défis posés par une faune de plus en plus envahissante.

Lors de son discours, le Le président lombard Attilio Fontana a annoncé que le prochain conseil des ministres mettra à disposition des moyens militaires pour lutter contre la peste porcine.

Déjà les interventions de Galimberti et Fontana

Les conclusions

En concluant son rapport, Giacomo Brusa a proposé une vision pour une agriculture plus compétitive, durable et innovante. Il a réitéré l’importance de l’agriculture en tant que secteur clé pour l’économie et la sécurité alimentaire du pays, ainsi que pour l’entretien du paysage et la prévention de la dégradation des terres.

L’assemblée a donc marqué un moment de réflexion important pour les dirigeants agricoles et a jeté les bases de futures initiatives visant à soutenir et à réformer l’agriculture italienne d’une manière qui respecte à la fois les besoins des agriculteurs et les exigences environnementales et sociales du présent et de l’avenir.

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