des milliers sur la Piazza della Signoria / VIDEO

Les célébrations du 79e anniversaire de la libération du fascisme nazi ont eu lieu ce matin. A 10h00, en présence d’officiels institutionnels et religieux, a eu lieu la cérémonie de dépôt d’une couronne de laurier en l’honneur des défunts sur la Piazza Unità Italiana. De là, la procession est partie jusqu’à la Piazza della Signoria. Parmi les personnes présentes figuraient également la candidate à la mairie Sara Funaro (Pd) et l’ancien directeur des Offices Eike Schmidt. Ce dernier portait un mouchoir de l’Association nationale des anciens déportés des camps nazis (Aned).

Sur l’arengario du Palazzo Vecchio, devant des milliers de personnes, le maire Nardella, le président de l’Anpi Firenze Vania Bagni et trois étudiants des lycées florentins participant au projet “Chemins résistants. Jonctions, lieux, protagonistes de la lutte de libération sur le territoire florentin”, créé par l’Institut toscan historique de la Résistance et de l’époque contemporaine.

L’écrivain Stefano Massini a lu le monologue d’Antonio Scurati qui aurait dû être diffusé sur Rai3. (Voici le monologue)

Extrait du discours du maire Dario Nardella lors de la cérémonie

“Merci à Stefano Massini, merci à vous tous d’être ici aujourd’hui sur la Piazza Signoria où Benito Mussolini et Adolf Hitler ont défilé en ce terrible printemps de 1934 et où maintenant nous faisons écho aux paroles de liberté et d’antifascisme. Une fois de plus, nous sommes appelés à rappeler, ici sur la place, dans les écoles, dans les lieux de socialité, dans les médias, ce qui s’est passé, et nous le faisons devant toutes les autorités civiles, militaires et religieuses que je remercie pour leur présence et la haute représentation qu’elles démonstration des institutions. Tout d’abord, souvenons-nous de tous ceux qui ont perdu la vie dans cette bataille contre le fascisme nazi et l’occupation allemande”. “En souvenir de la tragédie du fascisme et de la scission qui, comme nous l’avons entendu dans les paroles de Stefano Massini, est encore présente aujourd’hui dans notre pays. C’est un devoir patriotique de se souvenir de ce qu’était le fascisme et de ce qu’était la lutte de Résistance et de Libération. Libération Cette journée est avant tout une célébration de la mémoire : elle sert à rappeler qu’il y a seulement 79 ans il n’y avait pas de liberté, il n’y avait pas de droits fondamentaux, il n’y avait pas de démocratie et que, grâce à beaucoup de femmes et d’hommes, nous avons réussi à reconquérir. “

“Ces derniers jours, j’ai eu l’occasion d’écouter le message radiophonique d’un grand homme, Sandro Pertini, partisan combattant, qui, le 24 avril 1945, proclamait la grève générale à Milan : « Citoyens, travailleurs ! Grève générale contre l’occupation allemande, contre la guerre fasciste, pour le salut de nos terres, de nos maisons, de nos ateliers, […] placez les Allemands devant le dilemme : se rendre ou périr. ». Ces paroles nous ramènent aux jours de grève des ouvriers qui, même à Florence, à Pignone et dans de nombreuses autres usines de notre région, risquaient leur vie et croisaient les bras contre les occupants nazis-fascistes. Hier, le professeur Alessandro Barbero était avec les travailleurs de Pignone et nous le remercions car ce fut un grand moment de mémoire et de civilité”.

“Florence avait déjà conclu sa bataille de libération en avril 1945. De nombreux concitoyens se sont engagés activement dans la lutte contre le régime et en sont sortis victorieux dès août 1944. Beaucoup ont risqué leur vie, certains ont mis leur famille en danger, d’autres ont tout abandonné. dans la clandestinité, d’autres ont contribué comme coursiers pour livrer des messages et du matériel à des groupes de résistants dispersés dans différents quartiers de la ville. Cette année pour nous, pour Florence, sera une année encore plus importante car nous célébrerons les 80 ans de la Libération de Florence, médaille d’or pour la bravoure militaire dans la lutte contre le fascisme nazi”.

“La démocratie n’est pas un système fixe dans le temps, c’est quelque chose qui change à mesure que la société évolue. Nous sommes tous appelés à nous engager à la défendre, en impliquant également les jeunes générations, comme nous l’entendrons bientôt avec les écoliers qui ont rejoint le mouvement. Projet de Ville Métropolitaine “Chemins résistants : carrefours, lieux, protagonistes de la lutte de libération sur le territoire florentin”. des manifestations minoritaires, des gestes graves et inquiétants comme les salutations romaines d’Acca Laurentia, auxquelles ont participé au fil des années d’illustres hommes politiques de droite, y compris l’actuel Premier ministre. Ce sont des événements qui datent d’il y a 40 ans, ce sont des événements qui se produisent. L’Italie aujourd’hui. Ne fermons pas les yeux sur tout cela, nous ne pouvons pas nous le permettre car nous sommes tous appelés aujourd’hui, 25 avril, et chaque jour à nous souvenir mais aussi à agir, à mettre en pratique les valeurs de la Résistance, les valeurs de liberté. Résistance pour une nouvelle liberté, pour la paix entre les peuples, pour les droits humains fondamentaux, pour le progrès civil et culturel de notre pays, pour donner un avenir de liberté à nos enfants. W Florence et la République italienne, W le 25 avril, W la liberté et l’antifascisme !”

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