“Avec le pont, je vole des ressources pour la Sicile et la Calabre”

“Avec le pont, je vole des ressources pour la Sicile et la Calabre”
Descriptive text here

MESSINE – « La liberté signifie s’unir pour le bien… ». L’hymne et la vidéo de la liste Liberté pour les Européens, menée par le leader Cateno De Luca, commencent et à Torre Faro tout le monde attend le grand patron. Le maire Basile, l’adjoint au maire Mondello et le directeur général Puccio se sont déjà exprimés. Et maintenant c’est au tour de De Luca dans un discours au titre sans équivoque : “LiberiAmo Messina dal Ponte di Matteo Verdini”. Le pont sur le détroit, selon le leader du Sud, appelle le Nord : « Nous avons pensé le pont en vue d’une civilisation infrastructurelle du Sud, avec une grande vitesse jusqu’à Villa San Giovanni et le remplacement du monorail Bourbon. Je me souviens de la Frecciabianca qui a duré quinze jours après l’inauguration avec Musumeci et Falcone. Nous réfléchissions à renforcer le port de Gioia Tauro et celui d’Augusta. Tout cela, selon la vision de Craxi, avec l’intention de faire de la Sicile une plate-forme pour l’euro-méditerranéen, permettant le passage de toutes les marchandises. Dans ce projet, il y avait aussi le pont sur le détroit, qui créait cette plate-forme. J’ai toujours été pour cette vision.”

De Luca souligne : « 50, 70 milliards ? Combien fallait-il pour réaliser cette vision ? Il fallait tout ce qui jusqu’ici avait été refusé au Sud et à la Sicile. C’est mon projet politique et cela fait partie de la campagne électorale. Je n’ai pas changé d’avis. Maintenant, la situation est différente : il y a une stratégie différente qui ne peut cependant pas dépasser ma tête et surtout celle de la ville. Je me souviens de la résolution de juin du 8 février 2021 : proposition d’avertissement au gouvernement national et aux instances européennes pour le Pnrr concernant le Fonds de relance. C’était la mairie De Luca, avec Basile le directeur général, et l’avertissement est l’action que j’ai menée seul lorsque nous nous sommes retrouvés face à la relance dans la phase post-Covid. Les mille milliards de l’Union européenne et de l’Italie ont reçu davantage en fonction des conditions de chaque État membre. C’est-à-dire l’existence d’un sud qui, dans le contexte européen, représente le territoire le plus déprimé du point de vue social et infrastructurel. En tant que division territoriale, une situation similaire à celle de notre sud n’existe dans aucun État européen”.

« Chaque jour, le sud subit un vol de ressources »

Le député régional et maire de Taormina poursuit : « Population, produit intérieur brut et taux de chômage : sur la base de ces trois critères, nous avons obtenu près de 200 milliards, soit 75 pour cent des ressources dans un mélange de fonds non remboursables et de prêts à long terme. Et le Sud était celui qui avait le plus besoin de ressources pour se relever. Et puis il y a eu l’agression. Au début, 35 pour cent de ces sommes ont été versées, puis elles ont atteint 40 pour cent. Maintenant, avec les opérations actuelles de Georgine (le Premier ministre, ndlr), celui qui était censé supprimer les droits d’accises, le Sud continue d’être tourmenté. Le ministre Fitto s’est encore éloigné du Sud. Par exemple, et je me tourne vers le directeur général Puccio, comment en sommes-nous arrivés aux 50 millions pour le projet Après nous à l’ancienne Boy’s City ? Puccio répond : “Le projet a été approuvé et les travaux ont été attribués, qui commenceront dans quelques mois”. Et De Luca : “Nous sommes restés au point mort pendant un an et demi pour ce projet de jeu à trois cartes du ministre Fitto.”

« À Messine, nous avons défendu le projet Dopo di noi »

Puccio explique : « Nous avons financé le projet avec le Pnrr, étant dans l’air du temps, mais au niveau national, ils ont voulu le déchirer et il nous a été proposé d’utiliser comme alternative les fonds de développement et de cohésion, qui nécessitent déjà nous de faire autre chose”. Pour De Luca, c’est “un exemple de vol que nous avons déjoué parce que, contrairement à d’autres villes métropolitaines, où d’importants projets ont échoué, nous avons précipité la planification. Nous avons réussi à défendre le projet. Ils nous ont pris ces fonds et ont voulu nous en donner d’autres qui appartenaient déjà à la Sicile. Chaque jour, le Sud subit des agressions. »

Et encore De Luca : « Aujourd’hui, le pont est une agression dont nous, Siciliens, souffrons. Conformément à la loi de l’État, et on ne parle plus du corridor Berlin-Palerme, 718 millions d’euros sont alloués par le Fonds de développement et de cohésion (FSC), contrôlé par l’État. L’argent du Sud, pour construire de grandes infrastructures, pris et autorisé par le président Schifani. C’est toujours; un milliard et 600 millions du Fonds, 200 retirés de la Calabre. Le reste vient de Sicile. Et, avec treize ou quinze milliards attendus pour le grand ouvrage, il y aura au moins cinq/six révisions de prix au fil des années. Pendant ce temps, un milliard quatre cent millions ont été retirés à la Sicile. »

PREV Trapani Shark, bon match 1 contre Piacenza • Première page Trapani
NEXT Sassari, les mots des entraîneurs Nenad Markovic et Luca Gandini