Radars, en Vénétie le classement des 70 communes qui infligent le plus d’amendes. Le record en Polesine

Ce qui est surprenant, ce n’est pas tant la municipalité de Padoue qui en un an, 2022 (dernières données disponibles), a récolté près de 5 millions d’euros grâce aux amendes émises par les radars,…

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Ce qui est surprenant, ce n’est pas tant le Commune de Padoue qui en un an, 2022 (dernières données disponibles), a récolté près de 5 millions d’euros grâce aux amendes délivrées par les radars, combien Bagnolo di Po. Il s’agit d’une commune de 1.374 habitants de la province de Rovigo qui, dans la même période, a presque atteint 2 millions de revenus grâce aux deux radars en activité dans la commune, tous deux dans la via Stradone Runzi, au kilomètre 8 pour ceux qui se dirigent en direction de Stienta (la ville du conseiller régional Cristiano Corazzari). Avec le taux d’amendes par habitant le plus élevé (1 396 euros, en comparaison Padoue fait sourire : 23,88 euros), Bagnolo di Po est devenu l’emblème de ceux qui soutiennent que les radars ne servent qu’à récolter de l’argent. Le député de la Ligue du Nord, Gianangelo Bof, l’a dit en parlant des équipements non homologués (« De nombreuses administrations ont toujours pris en compte le petit nombre de personnes qui perdent du temps à faire appel par rapport à ceux qui paient et gardent le silence ») et il le réitère ancien parlementaire , aujourd’hui responsable organisationnel de la Ligue de Vénétie, Giuseppe Paolin. Qui ne mâche pas ses mots : « Assez d’hypocrisie, arrêtons de nous leurrer : la question des radars concerne exclusivement les budgets des Communes et non, comme cela a été géré jusqu’à présent, la sécurité routière ».

LES NOMBRES
En Italie – dit Paolin – il existe 11.130 appareils pour mesurer la vitesse: «La Grande-Bretagne en possède 7 mille, dans le monde, seuls la Russie et les Etats-Unis nous dépassent». D’après les données du ministère de l’Intérieur, auquel les communes doivent soumettre les rapports, la collecte totale des radars en Vénétie en 2022 s’élevait à 57 millions d’euros. Sur 563 communes, 194 n’utilisent pas ces “machines”, 122 qui collectent de 60,55 euros à Pianezze (Vicence) à 9 929,70 à Vigonza (Padoue), 108 qui collectent de 10 mille euros à Stienta (Rovigo) à 96 683,50 euros à Villorba (Trévise) et enfin 124 qui oscillent entre 110 096,49 euros à Sedico (Belluno) à près de 5 millions à Padoue (et 15 qui n’ont pas envoyé de déclaration). Mais le rapport entre les revenus des radars et le nombre d’habitants de la commune concernée est également intéressant : parmi les 70 communes vénitiennes les plus « riches » du classement (voir le tableau ci-contre), Bagnolo a le chiffre le plus élevé du Po, le plus bas Vicence (2,09 euros).
Selon Paolin, «pour assurer véritablement la “sécurité” routière, il faudrait créer un fonds régional géré par un personnel expert qui utiliserait tous les produits des sanctions et redistribuerait la “sécurité” en pourcentage des kilomètres de routes de la zone». Idem pour la gestion du logiciel : « Ce devrait être l’État qui contrôle, et non les entreprises privées qui vendent ou louent les appareils, l’enjeu c’est aussi le timing du orange aux feux tricolores contrôlé par des caméras : il devrait y avoir des deuxièmes compteurs obligatoires là-bas. pour éviter les spéculations.”

LES RÉACTIONS
Mais le maire de Trévise et président d’Anci Veneto – qui, après l’arrêt de la Cour suprême, a demandé une règle pour l’approbation des appareils – rejette la théorie selon laquelle les radars seraient utilisés pour collecter des fonds. “Le thème – dit Mario Conte, entre autres du même parti que Bof et Paolin – reste toujours celui de la protection de la communauté, les comptes passent au second plan par rapport à la sécurité routière”. Selon les données de l’Istat – rappelle Conte – la distraction au volant (23.802 accidents, soit 15,7% du total) est la principale cause d’accidents. À cela s’ajoute l’utilisation excessive des smartphones, qui détourne l’attention de la conduite automobile, devenant ainsi la cause d’un nombre toujours croissant d’accidents de la route. Le non-respect du droit de passage ou des feux tricolores (21 985 accidents, 14,5%) et la vitesse trop élevée (15 194, 10%) se confirment comme les deux autres principales causes d’accidents de la route.

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Le Gazzettino

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