Faenza, pour la nutritionniste Gaia Nonni : « La santé vient aussi de l’intestin »

Faenza, pour la nutritionniste Gaia Nonni : « La santé vient aussi de l’intestin »
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Ce que nous choisissons d’introduire dans notre organisme par le biais de l’alimentation a des effets très forts sur notre état de santé général, c’est pourquoi il est important de savoir bien choisir ce que nous mangeons régulièrement. Pour détailler, un organe vital, fondamental pour le processus de digestion, est l’intestin : grâce à l’action des sucs entériques produits par les glandes qui se trouvent à l’intérieur, il achève la digestion des aliments et commence l’absorption des nutriments qu’ils contiennent. De plus, il absorbe l’eau et les électrolytes et se dégrade et pousse les déchets non digestibles vers le rectum pour ensuite les expulser. Dans l’accomplissement de toutes ces fonctions vitales, l’intestin est aidé par de nombreux micro-organismes, appartenant à des centaines d’espèces différentes, qui constituent ce qu’on appelle le microbiote. Ces bactéries, outre leur fonction métabolique et nutritionnelle, ont un rôle irremplaçable dans la protection de l’organisme contre les pathogènes, d’une part parce qu’elles forment une sorte de barrière protectrice, d’autre part parce qu’elles renforcent le système immunitaire en soutenant les effets anti-inflammatoires. activité. Ce sont des bactéries qui se nourrissent de ce qui est digéré et qui fournissent de nouvelles molécules qui sont assimilées par l’organisme. Il s’agit en somme d’une sorte d’écosystème personnel, unique pour chacun de nous, qui a le pouvoir d’influencer la santé, les choix alimentaires et même la réussite ou l’échec d’un régime. Pour cette raison, l’intestin est un organe qui doit absolument être maintenu en bonne santé, et cela peut très bien se faire grâce à l’alimentation. Le premier choix à faire est de choisir des aliments sains et nutritifs, avec un apport réduit en graisses saturées, en essayant d’augmenter la variété autant que possible. L’alimentation doit être associée à une consommation d’eau adéquate (au moins 2 litres par jour) et à une activité physique régulière. C’est une bonne habitude d’introduire la consommation de légumes crus dans votre alimentation au début de chaque repas, éventuellement assaisonnés de vinaigre et non de sel ; la consommation de viande rouge, de fromages et de charcuteries devrait être réduite, tandis que celle de poisson devrait être encouragée (les mollusques et crustacés devraient cependant être exclus). Certains aliments créent de plus grandes gênes au niveau de l’intestin et provoquent des gonflements et des douleurs abdominales, c’est pourquoi ils doivent être réduits ; en particulier les boissons gazeuses, même sans sucre, car elles contiennent souvent de l’acide phosphorique, qui favorise indirectement la constipation ; les sucres ajoutés, le lait et ses dérivés et certains légumes, notamment le brocoli, le chou, les oignons, la laitue etc… favorisent les ballonnements. Au contraire, les prohibitifs sont d’excellents alliés pour rééquilibrer la flore bactérienne, c’est pourquoi une consommation quotidienne de boissons comme le kéfir pourrait aider de manière significative à la régularité des fonctions intestinales ; les fibres, quant à elles, sont d’une aide précieuse pour favoriser le transit intestinal. En pensant ainsi, le régime méditerranéen apparaît comme le meilleur modèle pour maintenir un microbiote sain, car il s’agit d’un style d’alimentation qui inclut une teneur élevée en fibres et une faible consommation d’aliments d’origine animale. Des études récentes ont montré que les aliments fermentés sont aussi un allié naturel de notre microbiote, même si, pour en ressentir des bénéfices constants, leur consommation doit être constante. Un autre élément à ne pas sous-estimer est que l’alimentation doit toujours être variée, car il a été observé que les régimes alimentaires monotones entraînaient une réduction de la biodiversité du microbiote intestinal, avec des conséquences désagréables sur l’état de santé général de l’organisme tout entier. Enfin, il est important de conserver certaines habitudes, comme mâcher lentement pour ne pas laisser de trop grosses molécules atteindre l’estomac, respecter strictement les horaires des repas pour rendre périodiques les sécrétions gastriques, éviter de se coucher immédiatement après le repas et manger au calme. environnement, en vous concentrant sur ce que vous faites sans vous laisser emporter par la précipitation. Si toutes ces mesures sont scrupuleusement respectées, la santé de l’intestin et du microbiote ne pourra que s’améliorer, avec des bénéfices profonds et indéniables pour l’ensemble de l’organisme.

La recette : Risotto aux asperges

Ingrédients:
Riz Carnaroli
200g d’apsaragi
Parmigiano-Reggiano au goût
Bouillon de légumes

Méthode:
Nettoyez les asperges et faites-les cuire dans le bouillon de légumes bouillant pendant 5 à 6 minutes. Égouttez-les en gardant les pointes d’asperges de côté et mixez les tiges jusqu’à ce qu’elles deviennent crémeuses. Faire griller le riz dans une poêle et ajouter le bouillon progressivement et vers la mi-cuisson ajouter la crème d’asperges et cuire le riz. Hors du feu, ajoutez le parmesan et mélangez le tout quelques minutes.

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