Ruine illégale au centre, dans la cour intérieure d’un immeuble. La Commune : sera démolie

Ruine illégale au centre, dans la cour intérieure d’un immeuble. La Commune : sera démolie
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L’AFFAIRE

Le toit effondré, avec les planches de bois effondrées à l’intérieur de la structure ; vitres cassées ; des bâches en plastique pour tenter de recouvrir ce qui reste des travaux de construction. Partout, un état de dégradation et surtout d’abandon qui dure depuis des années. Il s’agit de la situation d’une structure à usage résidentiel, qui serait illégale et pour laquelle il n’y a aucune demande d’amnistie dans les documents, située à l’intérieur de la cour du complexe de bâtiments entre viale Don Morosini, via Fratelli Bandiera, corso Matteotti, via Oberdan, au centre de Latina. Abandonné depuis des décennies, donc abusif et délabré. Et la municipalité a désormais décidé qu’elle devait être démolie.

DÉGRADATION

Le sujet, sujet de la Commission Environnement d’hier, convoquée par le Président Alessandro Porzi en présence des techniciens, ne s’est pas posé aujourd’hui. La structure, d’environ 130-150 mètres carrés, située à l’entresol, est construite sur le toit plat d’un local commercial dont l’entrée se trouve via Oberdan et se développe ensuite vers l’intérieur en formant une sorte de “L”. la cour depuis des décennies. Il appartenait à une dame décédée il y a deux mois. Déjà en 2013, la municipalité de Latina avait émis à son encontre une ordonnance anti-pollution, que la propriétaire n’a pas respectée – semble-t-il – également en raison des graves conditions de pauvreté dans lesquelles elle se trouvait. Des conditions qui l’avaient amenée également, au cours des dernières années de sa vie, à demander et à obtenir un logement social auprès de l’administration municipale.

Au fil des décennies, la structure construite dans la cour intérieure a été de plus en plus endommagée, présentant des problèmes structurels et créant également des infiltrations dans l’activité commerciale sous-jacente, obligée d’intervenir avec ses propres fonds pour résoudre la situation.

Et dans ce qui est aujourd’hui en ruine, il pourrait aussi y avoir de l’amiante, qui était largement utilisé dans la construction dans les décennies précédant 1992 (année où il a été interdit par la loi). Ce n’est pas tout : selon ce que rapportent également les habitants des bâtiments environnants, la structure aurait également été un refuge pour les sans-abri au fil des années ; il y aurait du gaspillage, avec des problèmes d’hygiène. Une situation de dégradation donc signalée par les citoyens, et à laquelle la Municipalité entend désormais remédier.

DÉMOLITION

Face à cette situation, la Municipalité a donc pris une décision : démolition et remise en état des lieux. Mais la solution, pour le moment, ne semble pas immédiate : avant tout, il faut en effet notifier une ordonnance. Mais à qui ? En effet, le propriétaire est décédé, il est donc nécessaire d’identifier les héritiers éventuels. Mais lesquels ? Et surtout, s’ils existaient, accepteraient-ils un tel « héritage » ? Étant entendu que la loi italienne accorde un délai maximum de 10 ans pour accepter un héritage. Et la Municipalité ne peut pas attendre aussi longtemps. C’est pourquoi nous devrons agir entre-temps de notre propre chef, avec les fonds budgétaires, après de nouvelles inspections qui seront menées dans les semaines à venir.

Andrea Apruzzese

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

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Le Messager

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