7 mille membres réunis dans tout le Piémont pour les 80 ans de Coldiretti – Le Guide

7 mille membres réunis dans tout le Piémont pour les 80 ans de Coldiretti – Le Guide
7 mille membres réunis dans tout le Piémont pour les 80 ans de Coldiretti – Le Guide

De la collecte de signatures européennes pour l’origine obligatoire de tous les aliments aux problèmes encore ouverts en Europe qui compromettent la durabilité économique des exploitations agricoles, en passant par la faune sauvage incontrôlée qui cause de graves dommages à l’agriculture piémontaise avec la propagation de la peste porcine africaine. Tels et bien d’autres sont les sujets abordés lors des assemblées organisées dans tout le Piémont, avec plus de 7 mille membres, pour demander des solutions immédiates. Une journée cruciale, au niveau national avec 96 assemblées à travers le pays, pour une Organisation qui célèbre cette année son quatre-vingtième anniversaire. Dans la province, la réunion a eu lieu à Cussanio di Fossano. Également présent aux assemblées du Piémont Luigi ScordamagliaPDG de Filiera Italia, éd. Emmanuelle OcchiZone Économique Coldiretti – Secteur Grandes Cultures.
« Ce fut un moment important pour les assemblées sur tout le territoire piémontais pour faire la lumière sur les défis futurs, sur les combats et les mobilisations que nous menons et que nous poursuivrons dans les mois à venir avec l’enthousiasme, la force et la détermination qui ont toujours nous a distingués – ils soulignent Cristina Brizzolariprésident de Coldiretti Piemonte, e Bruno Rivarossa, délégué confédéral -. Nous avons 80 ans d’histoire derrière nous aux côtés des agriculteurs, une histoire dont nous sommes fiers, une histoire de soutien aux revenus économiques des entreprises agricoles et une histoire de chaîne d’approvisionnement pour valoriser les produits locaux et nationaux. Il n’est plus acceptable d’assister à des scènes comme celles vécues lors de la mobilisation du Brenner, où l’on voyait arriver de l’étranger des jambons, des fruits et des légumes qui deviennent italiens uniquement parce que la transformation finale a lieu en Italie. En effet, la souveraineté alimentaire nationale est menacée par l’invasion de produits étrangers, les importations alimentaires ayant augmenté de 60% au cours de la dernière décennie, atteignant une valeur record de 65 milliards d’euros, selon l’analyse Coldiretti des données Istat. Les produits proviennent souvent de pays qui ne respectent pas les mêmes règles de sécurité alimentaire, environnementale et de respect des droits des travailleurs et qui sont souvent fait passer pour tricolores en profitant du code des douanes qui permet de les « italianiser » grâce à une transformation minimale. . L’autre problème qui pèse sur les bilans des entreprises est l’effondrement des prix payés aux producteurs, auquel s’ajoute le phénomène des pratiques déloyales. Coldiretti a été la première et la seule association à dénoncer une multinationale, Lactalis, parce qu’elle avait modifié unilatéralement les accords et n’avait pas payé le prix convenu aux agriculteurs. Au bout de 5 mois, l’Inspection du Ministère a sanctionné l’entreprise française après avoir constaté son comportement déloyal dans des centaines de cas. Un fait historique pour une action que les agriculteurs de Coldiretti souhaitent désormais étendre à toutes les chaînes d’approvisionnement. Nous ne pouvons donc pas ne pas aborder – concluent Brizzolari et Rivarossa – la question de la faune sauvage et de la peste porcine africaine avec le nombre d’abattages de sangliers qui, dans notre région, reste encore faible, bien que nettement amélioré par rapport à 2022. C’est pourquoi il y en a encore peu il y a quelques jours, nous avons demandé au commissaire extraordinaire du PSA, Vincenzo Caputo, et à la Région une intervention immédiate pour arrêter la propagation de la peste porcine et protéger l’ensemble du secteur et la chaîne de production porcine piémontaise qui compte environ 3 mille entreprises, avec un chiffre d’affaires de près de 400 millions d’euros et 1 million 200 mille têtes destinées surtout aux circuits protégés des principales AOP italiennes pour la préparation des meilleures charcuteries nationales, comme le jambon de Parme et de San Daniele”.

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