Il y en a déjà plus de 250, il y en aura 600 avant la fin de l’année, mais l’objectif est d’atteindre 10 000 d’ici cinq ans : ce sont les habitants de Novare qui ont accepté de servir de “test vivant” des processus de vieillissement et pathologies associées, contribuant également à construire des exemples de protection sociale innovante à l’échelle locale, liés à l’augmentation progressive de l’âge moyen de la population.
Le projet de recherche aux caractéristiques uniques, appelé « Étude de cohorte Novara », est géré par le Département de Médecine Translationnelle de l’Université du Piémont Oriental et a été financé à hauteur de 1,6 million d’euros par an pendant cinq ans. Le projet est la première et la plus pertinente application de la Biobanque Upo, l’une des plus importantes infrastructures de catalogage et de conservation d’échantillons biologiques en Italie, située dans le centre de recherche « Ipazia » de l’université piémontaise. Avec la collaboration de la Commune de Novare, un appel a été lancé aux citoyens à se rendre volontairement disponibles : des échantillons biologiques de sang, de salive et d’urine sont prélevés sur chaque sujet.
Des mesures de tension artérielle et de fréquence cardiaque sont prises pour chacun et elles sont soumises à des tests avec des tests de logique et de mémoire et des questionnaires pour reconstituer l’histoire clinique de chaque individu. Les résultats des tests évaluant l’état de santé général sont immédiatement restitués aux volontaires. Tous les sujets restent en contact avec le centre de recherche et seront recontactés 3 à 5 ans plus tard pour un suivi afin de vérifier l’évolution de leurs conditions de vie et de santé.
À l’heure actuelle, 60 % des bénévoles sont des femmes et la tranche d’âge la plus importante se situe entre 55 et 69 ans. Dans les prochains mois, le “recrutement” visera à réunir un panel représentatif de la population de Novare.
