Listes européennes de centre droit. FdI, la surprise c’est Sgarbi. Tajani dirige Forza Italia. Ligue : Vannacci partout

Listes européennes de centre droit. FdI, la surprise c’est Sgarbi. Tajani dirige Forza Italia. Ligue : Vannacci partout
Descriptive text here

Le retour pittoresque de Vittorio Sgarbi. Il avait quitté la porte du ministère de la Culture, revient par la fenêtre donnant sur Bruxelles : le critique d’art sera nommé avec les Frères d’Italie. Marche du général Roberto Vannacci avec la Ligue : leaders en Italie centrale et présents partout dans les autres circonscriptions, Nord, Sud, îles. Les leaders sur le terrain, Giorgia Meloni et Antonio Tajani, ceux qui restent en tribunes, comme Matteo Salvini. C’est la grande valse des listes pour les élections européennes, désormais au tour final.

Elections européennes, la date limite de présentation des listes approche : tous les candidats

LE COUP DERNIER
D’ici ce soir à 20 heures, les partis devront soumettre leurs candidatures pour le vote décisif à Bruxelles. Le centre-droit a avancé hier, avec l’annonce des sprinteurs respectifs en lice pour Forza Italia et Lega, tandis que Fratelli d’Italia dissoudra la réserve aujourd’hui. Des rebondissements, des confirmations, de beaux retours. Et des négociations fébriles, pour convaincre tous les « grands » préférences de prêter main-forte. Comme celui qui a défendu pendant des jours le ministre de la Défense Guido Crosetto. On lui demandait continuellement : « Guido, candidats ». Meloni l’a également fait lui-même, lors d’un appel téléphonique hier. Et même le cofondateur du parti, vétéran de la première heure, lui a répondu non. Un choix raisonné, explique ceux qui connaissent bien le ministre FdI. D’une part, les inquiétudes du premier ministre et des dirigeants quant au consensus au Nord.

Et la crainte que la candidature du général Vannacci, tant à l’Ouest qu’à l’Est, entre Vénétie et Frioul, n’aide la Ligue à regagner du terrain à droite, arrachant le consensus à son allié. En revanche, les doutes de Crosetto se sont révélés à Meloni. Parmi ceux-ci, le risque d’accréditer une opération « anti-Vannacci », d’éclipser les engagements institutionnels d’un ministère qui a son mot à dire dans toutes les grandes crises internationales qui frappent à la porte. La prudence a finalement pris le dessus. Cependant, le premier ministre sera sur le terrain – ou plutôt “Giorgia”, comme elle veut être indiquée sur le bulletin de vote – et aujourd’hui au siège de via della Scrofa les autres candidats seront marqués au fer rouge. Il y a des retours certains : les fidèles du Premier ministre Nicola Procaccini et Carlo Fidanza, députés européens sortants, et l’ancien responsable de la jeunesse de Forza Italia Stefano Cavedagna également en lice. La surprise s’appelle cependant Sgarbi. Après un long silence, l’ancien sous-secrétaire à la Culture réapparaît, suite aux enquêtes pour blanchiment de biens culturels et à sa démission en février dernier. Au final, il sera sur le terrain dans la circonscription Sud, a prévu Il Foglio, “J’ai décidé d’accepter la candidature avec FdI comme indépendant, je remercie Giorgia”, explique le critique. Enrôlé ces derniers mois par le parti mélonien, avec l’aval du leader, pour engranger les préférences en juin. Une opposition surgit: «Après Sgarbi aux Championnats d’Europe, Santanchè au Quirinale?» le tonnerre des Cinq Étoiles. Et la Ligue ? Facile : Vannacci conduit. Non seulement dans le centre de l’Italie, comme prévu, mais aussi dans le sud.

LA LIGUE LE CAS DU SUD
Une décision annoncée par Salvini au Conseil fédéral (en ligne) hier après-midi qui a officialisé les listes et déclenché un petit séisme. Valentino Grant, ancien coordinateur de la Ligue en Campanie et proche de Giancarlo Giorgetti, a envoyé un email certifié à via Bellerio renonçant à sa candidature. Il était censé mener la lice dans le Sud, puis « Le Capitaine » lui préféra le général. Autre surprise : finalement Massimo Casanova, le député européen propriétaire de “Papeete”, la plage romagnole qui a marqué un avant et un après dans l’épopée de Salvini, n’a pas survécu. Parmi les confirmations, Susanna Ceccardi et Cinzia Bonfrisco en Toscane, où se présentera également Claudio Borghi, sénateur et grand conseiller économique du secrétaire. Puis, dans le Nord-Est, Anna Maria Cisint, la maire “shérif” de Monfalcone proche de Fedriga, qui a mené une bataille personnelle contre les mosquées. Tajani dirige Forza Italia, soutenu par les « femmes fortes » du parti. Au centre l’ancienne gouverneure du Latium Renata Polverini et Alessandra Mussolini, au nord Moratti, au sud Caterina Chinnici. Avec eux, les noms alignés par Noi Moderati de Maurizio Lupi comme Maria Chiara Fazio et Andrea Costa. Ici et là, voici les anciens membres de la Ligue du Nord du « Forza Nord », le cartel électoral du parti bleu, déterminés à voler les préférences de la Ligue du Nord, de Roberto Cota à l’ancien maire de Vérone Flavio Tosi.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

PREV Tous les candidats sardes aux élections européennes – Sassari Notizie
NEXT A Faenza le samedi 4 mai un après-midi pour se souvenir de l’inondation avec le Teatro Due Mondi