LA COUR D’APPEL DE LA SECTION PÉNALE DE BARI ANNULE UNE SENTENCE DE CONDAMNATION DU TRIBUNAL DE FOGGIA EN MATIÈRE D’AIDE GRATUITE.

LA COUR D’APPEL DE LA SECTION PÉNALE DE BARI ANNULE UNE SENTENCE DE CONDAMNATION DU TRIBUNAL DE FOGGIA EN MATIÈRE D’AIDE GRATUITE.
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L’affaire découle d’une demande d’admission à l’aide juridique gratuite présentée pour une procédure devant le juge de paix de San Severo.

Suite aux contrôles effectués par la police financière de San Severo, il a été signalé que les revenus du membre de la famille cohabitant pour l’année 2019 avaient été indiqués dans la demande d’admission de février 2020 (qui étaient inférieurs au seuil d’admission à la prestation) et non celui de 2018 (qui n’aurait pas permis le bénéfice).

Le bénéfice de l’aide judiciaire gratuite initialement admis à titre provisoire par le Conseil compétent de l’Ordre des Avocats de Foggia a ensuite été révoqué par le Juge de Paix de San Severo suite aux informations susmentionnées fournies par la Guardia di Finanza, qui prévoyait également le transmission des nouvelles de délinquance au Parquet de Foggia.

Le bénéficiaire a donc fait l’objet d’une enquête puis a également été jugé devant le tribunal de Foggia pour le délit visé à l’art. 95 Décret présidentiel n. 115/2002 avec la circonstance aggravante d’obtenir l’admission à l’aide judiciaire.

L’accusé, défendu par l’avocat. Guerino Infante, est venu, avec la sentence no. 381/2023, déclaré coupable par le juge unique du tribunal de Foggia du délit reproché et, après avoir reconnu les circonstances atténuantes génériques, condamné à huit mois d’emprisonnement et à une amende de 400,00 €, en plus du paiement des frais de justice.

La condamnation susmentionnée, jugée injuste par l’avocat du prévenu, a fait l’objet d’un appel devant la Cour d’appel de Bari, qui a rendu la sentence n° 26.4.2024. 1952/2024 avec lequel, en réforme de la sentence prononcée par le Tribunal de Foggia le 30.1.2023, et fait appel dans l’intérêt de l’accusé, a acquitté ce dernier parce que “le fait ne constitue pas un crime”.

La Cour d’appel de Bari, tout en considérant correcte l’approche interprétative du juge du premier degré, basée à son tour sur les observations correctes de la police financière concernant la matérialité du délit, a estimé que « Comme l’a exactement observé l’avocat de l’appelant (adj. Guerino Infante), l’accusé se limitait à signer un formulaire qui lui était soumis par son propre patron, et où il lui était littéralement demandé d’indiquer les revenus familiaux perçus exclusivement au cours de l’année précédant celle de la déclaration”

La Cour poursuit en argumentant : « Outre les peines consciencieusement évoquées dans le recours et qui ont été servilement évoquées ci-dessus, la jurisprudence s’oriente désormais dans le sens où l’existence de l’élément psychologique doit en tout cas être tirée d’éléments concrets, comme par exemple la présence de faussetés ou d’omissions manifestes dans la demande d’admission à la prestation qui s’avèrent symptomatiques d’une fraude.

Il faut préciser, de l’avis du Tribunal, que l’erreur commise par l’accusé, essentiellement imputable aux modalités de remplissage du formulaire qu’il a ensuite signé, est une erreur dans le fait qu’en vertu de l’art. 47 cp, exempte de peine car elle porte sur un élément matériel du crime, et qui entraîne une perception erronée ou une reconnaissance erronée de la perception, ce qui altère le présupposé du processus volitionnel, l’orientant vers une conduite erronée à sa base .

La Cour d’appel conclut en déclarant que « La perception phénoménologique erronée du contexte de référence, et non la méconnaissance de la regula juris, sans que l’accusé puisse être accusé, tout au plus, d’autre chose que de négligence faute d’enquête approfondie sur l’identification correcte de l’exercice financier. , détermine la configurabilité de la volonté de culpabilité nécessaire et, par conséquent, la non-réprimande de la conduite qui lui est imputable selon les canons du droit pénal fondés sur le principe personnaliste.

La Cour d’appel de Bari, rapporte l’avocat. Infante, a finalement rétabli la réalité des faits en annulant une condamnation injuste qui aurait posé de nombreux problèmes au jeune accusé non censuré.

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