les Terraccianos retrouvent la liberté Il Tirreno

PELOUSE. Les interceptions téléphoniques sont inutilisables et c’est pour cette raison que Giacomo et Francesco Terracciano, arrêtés le 16 avril dernier pour avoir constitué une association criminelle visant à gérer des paris clandestins, ont été libérés de prison.

Le rebondissement est survenu hier avec une ordonnance signée par le juge d’instruction Marco Malerba, appelé à décider des mesures conservatoires contre Terracciano père et fils, mais aussi contre huit autres suspects (Leandro Borgi, Ye Shengbin, habitants de Prato, Fabrizio Amicucci de Vernio , Pietro Pettinari de Montemurlo, Massimo Casabona de Montecatini, Federico Cipollini de Carrara, Jonathan Ghiselli de Viareggio et Mirko Mariani de Rome), soupçonnés d’être des associés des Terraccianos dans la série de paris collectés principalement sur le web à travers les trois agences de jeux via Castagnoli, via Longobarda et viale Galilei qui ont été saisies par la police financière il y a moins de trois semaines. Amicucci, Casabona, Mariani, Pettinari et Shengbin Ye, ce dernier défendu par Tiziano Veltri, avaient fini en prison avec les Terraccianos et sont désormais tous sortis, avec obligation de résidence ou de signature, car le juge Malerba a estimé que les interceptions téléphoniques qui les accusés ne peuvent pas être utilisés pour contester l’accusation d’association de malfaiteurs.

Selon l’interprétation du juge, appuyée par l’« arrêt Cavallo » de la Cour suprême, un arrêt de 2019, il n’est pas possible d’utiliser des écoutes téléphoniques autorisées pour une hypothèse de crime autre que celle contestée par la suite. Dans le cas en question, les écoutes téléphoniques ont été ordonnées dans le cadre d’une enquête du parquet de Pistoia sur des allégations d’extorsion commises à Montecatini et une hypothèse de trafic de drogue.

Or, à l’écoute des conversations, les enquêteurs avaient découvert un réseau lucratif de paris clandestins d’une valeur de trois ou quatre millions d’euros par mois sur des sites apparemment réguliers (ils portaient l’extension .com au lieu de .it et étaient tous enregistrés à l’étranger, ils ne le faisaient donc pas). ne paye pas d’impôts en Italie). Les documents ont été envoyés à Prato pour juridiction et les arrestations n’ont pas résisté à l’examen du juge d’instruction.

PREV Bagarre de Vannacci à Piacenza, quatre Daspos hors de chaque stade jusqu’à cinq ans
NEXT Les appels à médecins dans les hôpitaux périphériques et insulaires de Toscane sont lancés