PLAGES : LETTRE OUVERTE AIGUE, “LA RÉGION ET LES COMMUNES DOIVENT AFFIRMER DES COMPÉTENCES SUR LES CONCESSIONS” | Actualités actuelles

PLAGES : LETTRE OUVERTE AIGUE, “LA RÉGION ET LES COMMUNES DOIVENT AFFIRMER DES COMPÉTENCES SUR LES CONCESSIONS” | Actualités actuelles
PLAGES : LETTRE OUVERTE AIGUE, “LA RÉGION ET LES COMMUNES DOIVENT AFFIRMER DES COMPÉTENCES SUR LES CONCESSIONS” | Actualités actuelles

VASTO – « La loi attribue aux Régions et aux autorités locales une compétence en matière d’octroi de concessions, et elles ont le devoir de communiquer avec l’État et, dans certains aspects, également le pouvoir d’intervenir par des mesures législatives et administratives appropriées. Ils en sont conscients et agissent en conséquence. La région des Abruzzes et la commune de Vasto devraient en devenir les promoteurs”.

La proposition arrive, avec une lettre ouverte au président Marco Marsilio, aux maires des Abruzzes, de l’avocat Giuseppe Tagliente, ancien maire de Vasto et ancien conseiller régional du PDL, faisant référence à l’arrêt du Conseil d’État qui confirme l’expiration des concessions de l’État pour les plages le 31 décembre de l’année dernière, obligeant ainsi les administrations à supprimer toute exemption au 31 décembre 2024, et se réfère “aux principes de la Cour de justice de l’UE” pour “lancer immédiatement la procédure d’appel d’offres pour attribuer les plages”. concession dans un contexte véritablement concurrentiel”.

La phrase souligne que la ressource balnéaire “est rare”, niant de manière sensationnelle ce que prétendait le gouvernement dans la cartographie envoyée à Bruxelles et apportée en raison de la non-application de la directive Bolkenstein, une cartographie également contestée par l’UE, car elle comprend également falaises et étendues de côte non adaptées à l’accueil d’établissements balnéaires.

Lettre ouverte au président de la Région des Abruzzes et aux maires des Abruzzes concernant les concessions de plages

Avec un autre arrêt publié la semaine dernière, le Conseil d’État est intervenu une fois de plus dans la question des concessions de plages, réitérant, par un acte de nomopoïèse ayant valeur d’ingérence politique claire, l’expiration des concessions sans aucune possibilité de prolongation.

La balle est donc une fois de plus au centre de ce jeu sans fin qui a débuté en 2006 et qui a entre-temps mis le secteur du tourisme balnéaire en crise et suscité de vives inquiétudes parmi les travailleurs. Ce qui va se passer maintenant?

Dans l’obscurité profonde qui règne autour de l’avenir de ce secteur économique, j’ose espérer, avec une pointe d’optimisme, qu’au moins maintenant les institutions décideront de faire quelque chose et de s’attaquer sérieusement une fois pour toutes au problème, pour le en partie dont chacun d’eux est responsable et de « l’extrême de ses capacités », comme aurait dit le poète.

En fait, je trouverais extrêmement singulier, je ne veux pas dire irresponsable, qu’il faille arriver à la fin de cette année pour inventer la dernière astuce astucieuse sans avoir ouvert un débat sérieux sur le sujet qui n’a pas pris place jusqu’à présent et apporter une solution, basée bien entendu sur l’intérêt général, à cette question complexe, devenue encore plus complexe au fil des années.

Bref, il est temps que l’État, le gouvernement et le Parlement comblent le vide législatif laissé jusqu’à présent à la merci du pouvoir judiciaire (en l’occurrence administratif) et que la Région et les communes interviennent de manière plus décisive que par le passé en affirmant les pouvoirs dont ils disposent en tant que destinataires de délégations et de fonctions de gestion.

En effet, si en matière de propriété maritime de l’État, « la compétence de la Région en la matière ne peut affecter les facultés qui appartiennent à l’État en tant que propriétaire », selon l’arrêt du Tribunal Constitutionnel n. 427 de 2004, il est également vrai que le décret législatif 112 de 1998 et le décret législatif ultérieur 96 de 1999 ont attribué aux régions et aux autorités locales une compétence relative à l’octroi de concessions.

Autrement dit, la région et les communes ont, de par la loi, le devoir d’interagir avec l’État et, dans certains aspects, également le pouvoir d’intervenir par des mesures législatives et administratives appropriées.

Ils en sont conscients et agissent en conséquence. La région des Abruzzes et la commune de Vasto devraient en devenir les promoteurs.

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