Prison : surpopulation, structure vétuste et peu de personnel

Des prisons surpeuplées, avec souvent des difficultés à gérer même les urgences sanitaires. Tels sont quelques-uns des points qui ont émergé hier à la commission des Affaires Institutionnelles de la Région du Latium, où a eu lieu l’audition des directeurs des institutions pénitentiaires régionales. Le garant des prisonniers a également été entendu.

Le directeur de la prison de Latina a parlé d’un petit établissement dont les demandes d’accès dépassent largement la capacité tolérable d’environ 130 unités. La section féminine de haute sécurité accueille actuellement 38 invités. L’entretien est urgent, en raison de l’âge de l’institut, également pour accroître la sécurité. On constate donc un manque d’espace, mais la collaboration avec les autres institutions est bonne. Pour le personnel, 95 unités en service contre 134 attendues, mais il faut dire que 29 bénéficient des avantages de la loi 104 et d’autres des permis de maternité et d’études. A Latina, seulement deux psychiatres, mais la situation sanitaire semble globalement bonne. Les problèmes majeurs sont donc au nombre de trois et sont connus depuis longtemps : structure obsolète, surpopulation et manque de personnel. Si, somme toute, la situation est sous contrôle, il est clair qu’une intervention solide des institutions est nécessaire.

Aujourd’hui, à Latina, le thème des prisons sera abordé avec un rendez-vous sur la Piazza Roma. La question de la vie en détention revient au centre du débat municipal. La journée débutera à 15h30 sur la Piazza Roma, où se tiendront deux tables de discussion. L’une abordera les conditions auxquelles sont confrontées les prisons italiennes et les droits bafoués des prisonniers, tandis que l’autre analysera la manière dont l’information et la politique sont liées au monde de la détention. Parmi les invités, il y aura Valentina Calderone, garante des personnes soumises à des mesures restreignant la liberté personnelle de Roma Capitale ; Francesca Palumbo, docteur en droit et vulgarisatrice ; l’avocat Maurizio Forte, représentant de Personne Tocchi Caino et président de la Chambre Pénale de Latina ; Giuseppe Rotundo, fondateur de Parlons de la mafia et essayiste.

A ceux-ci s’ajoutent Stefano Anastasia, Garant des personnes soumises à des mesures restrictives de liberté personnelle de la Région du Latium ; l’ancien directeur de la prison San Vittore Luigi Pagano ; Denise Amerini, Responsable CGIL du Domaine Bien-être et Droits ; l’avocat et vulgarisateur Giuseppe de Palo et Valentina Brinis, collaboratrice de la Commission extraordinaire pour la protection et la promotion des droits de l’homme du Sénat et chercheuse chez A Buon Diritto Onlus. Ensuite, l’événement se déplacera à Latina Damare, où sera mis en scène le monologue “3metriquadri” d’Alessandro Capriccioli.

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