deux shots en quelques minutes

BARI – Il écrase, attrape et s’enfuit. Le tout en 60 secondes. Le cauchemar des briseurs de vitres est de retour. La boulangerie Pupetta, via Cairoli, et le Half Store, à proximité, via Abate Gimma, sont perdants. Le voleur a forcé les entrées des deux locaux, s’est emparé du contenu des caisses puis s’est enfui avec un maigre butin, un peu plus de 30 euros au total et quelques produits ménagers. L’hypothèse selon laquelle la même main serait à l’origine des deux tirs fait son chemin. D’après ce que l’on sait, en effet, un seul sujet apparaît dans les images du système de vidéosurveillance actif dans la zone.

Hier matin, la copropriétaire de la boulangerie, Elisa Mucaliaj, a utilisé son profil Facebook pour dénoncer publiquement ce qui est arrivé à son entreprise. Le volet du restaurant plié par un pied de biche et comme le commentaire sarcastique est légendé « Tu es content, tu es à Bari ! La focaccia de Pupetta se vend comme des petits pains même le soir.”

Pour déverrouiller le volet coincé dans son rail et pouvoir réintégrer la pièce, Elisa a dû demander l’intervention des pompiers. Giovanni Di Serio, président de l’association des boulangers italiens Confcommercio de Bari et Bat, président du consortium de focaccia de Bari et propriétaire avec Elisa de «Pupetta», s’est dit très inquiet et dans sa déclaration à la «Gazzetta», il a exhorté les enquêteurs de «ne pas négliger toutes ces appréciations qui vont au-delà des dégâts matériels et qui doivent nous amener à prendre en considération l’hypothèse que derrière ces scissions, peu fréquentes dans les établissements de restauration comme les boulangeries, il peut y avoir une volonté d’intimidation des patrons puis les faire chanter avec des exigences extorquées. Aucun scénario ne doit être négligé. »

«Nous, boulangers – ajoute Di Serio – avons affaire à des produits de mauvaise qualité. Pas de bijoux, de téléphones portables ou d’articles de mode coûteux. Difficile de croire que les auteurs de ces exposés visent nos marchandises ou les pièces laissées dans les caisses. Nous craignons qu’il y en ait davantage. En tant que représentant de la catégorie, j’essaierai de sensibiliser les collègues afin qu’une proposition d’action en faveur de la sécurité soit portée à la prochaine assemblée de Confcommercio. Par exemple, un service de patrouille et de surveillance, comme cela s’est produit dans le passé, pour soutenir le travail effectué par la police et les carabiniers.»

Les caméras dans la rue ont immortalisé un jeune homme en bermuda, à l’allure plutôt soignée, donc pas un SDF, qui a forcé le volet de la boulangerie juste avant une heure du matin. Il pourrait s’agir de la même personne qui est entrée peu après dans le Half Store pour emporter quelques pièces de monnaie et des produits d’entretien ménager. Les réparations des dégâts causés aux volets et portes d’entrée pèseront plus lourd sur le bilan des deux activités commerciales que le total 30 euros disparus des caisses.

Virtuoses du bris, avec la technique d’exécution appelée “smash and grab”, également habiles à casser les volets, ces voleurs brise-vitres ouvrent des brèches dans les vitrines et une fois à l’intérieur des magasins ils s’emparent de ce qu’ils peuvent mettre dans leurs poches puis repartent à pied. .

Exécution rapide, risque minimal et dépenses nulles. La séparation avec vol ne nécessite pas de grandes compétences criminelles. Les auteurs sont pour la plupart de pauvres voleurs qui occupent le niveau le plus bas de la chaîne alimentaire de la petite délinquance.

Ils vivent de leur intelligence et sont dans les rues de ces quartiers du front de mer ou à proximité de la gare centrale qui, à certaines heures de la nuit, deviennent des lieux de rencontre et de consolation pour les étrangers à la recherche de travail, les trafiquants de drogue à la recherche de clients, les défavorisés, les sans-abri. . Des présences sans identité, invisibles, déshéritées, qui se fondent dans le va-et-vient des gens ordinaires. Le cœur de la ville devient ainsi une banlieue dans laquelle se commet des vies et des crimes.

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