La musique fait la fête entre Levico et Sopramonte

LEVICO – SOPRAMONTE. Eh bien, de la glace. Eh bien, les entrées. Eh bien tout le reste qui sert à rafraîchir mais surtout à rassembler. Ce qui est sûr, cependant, c’est que si l’on ajoute de généreuses doses de bonne musique live à la “nourriture” – rapide et en groupe – les bénéfices gustatifs en résultent. Et peut-être même un peu d’esprit.

Avec cette règle organisationnelle complexe (amener de la musique dans les salles n’est pas toujours une tâche facile), l’Officina 27 de Levico Terme continue d’offrir des délices sonores à un public reconnaissant. Des propositions qui émanent en grande partie du promoteur désormais quasi plénipotentiaire qui s’est baptisé “Giustamente Gius live” (alias Giuseppe Marchi), une personne infatigable qui, en promouvant des individus, des couples et des groupes, pas seulement locaux, essaie d’adapter les genres aux lieux et aux aptitudes musicales de leurs clients.

Ce week-end « À juste titre » etc. divise son travail entre Levico et Sopramonte. Dans la région du lac, une programmation assez continue (pas donnée pour les locaux) se poursuit et est résolument variée en alternant suggestions acoustiques et mouvements entre rock, blues, funky et tout ce qu’il est difficile d’écouter sans déhancher avec plus ou moins d’élégance. À Sopramonte, du lac à la colline, ce sera le Revolta Café qui présentera une nouvelle démonstration (mais passionnée et qualitative) de foi inébranlable pour le Vasco national.

Samedi et dimanche (Levico d’abord puis Sopramonte) à marquer sur l’agenda même à la dernière minute. Au Levicense Sound Workshop (le 18, à 21h), la scène sera entre les mains de The Matt Project. Il s’agit d’un groupe de Brescia-Vérone (un trio mais sur scène ils ressemblent à une armée) avec une présence expérimentée et vivante qui se présente comme un champion de “groove propulsif et ambiances rétro-futuristes”. Dit ainsi, le style intrigue mais explique peu de choses. Si au contraire on dit que le groupe s’est marié et a retravaillé la musique qui les passionne le plus, c’est-à-dire celle qui va de Michael Jacson à Prince, de Sly et Family Stones à Artic Monkeys, nous comprenons bien plus. Et vous comprendrez encore mieux le « pull » personnel du groupe en réalisant qu’il ne s’agit pas de couvertures mais d’interventions créatives qui prêtent également une attention particulière aux détails pour relancer (si jamais nécessaire) des auteurs et des pièces capables d’écrire l’histoire sans jamais perdre leur pertinence et leur charme. Une bouffée d’air frais face aux excès de sampling et aux technicités qui enlèvent trop souvent l’âme à la musique.

Au lieu de cela, nous prenons la stra/secure le dimanche à Sopramonte. Si pour Vasco « I am still here » est une déclaration d’intention hyper-vivante, les « we are always here » des infinis groupes hommages vont aussi dans ce sens. Le L’émotion de Vasco sont nés en 2020 avec pour seul objectif déclaré de “s’amuser et de s’amuser” en incarnant le Commander.

Dans le répertoire infini des rockers de Zocca, Emozione s’ancre volontiers à celui des débuts ou à peu près, adhérant à la soul plus dure (plus rock). L’idée est venue de Alessio Bernardi, ancien chanteur de The Jack, qui avec cet hommage veut apporter un “petit émotion” à tous les fans de Vasco. « Bien conscient – ​​précise-t-il avec une humilité honorable – qu’il n’y a qu’un seul Vasco ». Les frères légendaires rejoignent le fondateur Casagranda: Luca à la batterie (une pieuvre au talent envié) et John à la basse. Autrement dit, une section rythmique solide et puissante. Il est à la guitare rythmique, lead et acoustique Andrea Pergherlorsque je suis sur les claviers Davide Martinelli. L’énergie n’est pas épargnée. La soirée Sopramonte, qui commence à 16h avec un set dee jay (Padovani) puis met en vedette Vasco à partir de 19h.

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