Le recteur de l’Université de Sassari enquêté : scandale politique en Sardaigne

Le recteur de l’Université de Sassari enquêté : scandale politique en Sardaigne
Le recteur de l’Université de Sassari enquêté : scandale politique en Sardaigne


16 mai 2024 11h00
Simone Arbus

Le recteur de l’Université de Sassari, Gavino Mariotti, candidat bien connu à la mairie de Sassari, est aujourd’hui au centre d’un tremblement de terre judiciaire. Mariotti, avec cinq autres personnes, fait l’objet d’une enquête dans le cadre de l’enquête “Monte Nuovo”, coordonnée par la Direction Antimafia du District de Cagliari et les Carabiniers du ROS. Cette évolution fait suite à une opération qui, en septembre dernier, a abouti à l’arrestation de 13 personnes et à l’assignation à résidence de 18 autres. Le procureur Emanuele Secci, bien que la Cour de révision ait exclu la mafia et l’association secrète, a maintenu les accusations. Selon l’hypothèse accusatrice, les suspects feraient partie d’une association de malfaiteurs qui opérait dans la capitale et notamment à Barbagia. Les accusations vont de l’abus de pouvoir à la corruption d’agents publics, en passant par les délits liés à la drogue.

Le nombre de suspects est passé de 29 à 34, parmi lesquels figurent des noms éminents tels que Giorgio Carboni, ancien directeur de la santé de l’ATS, et Massimo Temussi, ancien commissaire de l’ATS. L’enquête “Monte Nuovo” représente un coup dur pour la crédibilité des institutions sardes, en impliquant des personnalités de premier plan dans des crimes présumés qui sapent la confiance du public. La situation est particulièrement délicate pour Mariotti, qui tente de conquérir le siège de maire. Sa campagne électorale pourrait subir un coup fatal à cause de ces accusations, influençant négativement l’opinion publique et sa base électorale. Cette affaire jette une ombre lourde sur toute la politique régionale, attirant l’attention sur la nécessité d’une plus grande transparence et d’une plus grande intégrité des institutions. L’évolution de l’enquête sera cruciale non seulement pour l’avenir des personnes impliquées, mais aussi pour la perception de la justice et de la légalité en Sardaigne. Les enquêtes se poursuivent, l’attention est désormais tournée vers les prochaines démarches du ministère public et les évolutions judiciaires qui pourraient en découler. La situation reste tendue et incertaine, avec de possibles répercussions à long terme sur la politique et la gouvernance de l’île.

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