il y a une descente de police dans le port

ANCONA Parmi les sans-abri de l’ancien port, il y avait aussi un immigré clandestin bangladais. La Police d’État l’a découvert lors du raid sur l’Arc de Trajan ordonné par le commissaire Cesare Capocasa. Entre mercredi soir et hier à l’aube, les agents de la Flying Squad ont dû intervenir à trois reprises avant de parvenir à intercepter les sans-abri. «Hier soir (mercredi soir pour ceux qui lisent, ndlr) nous n’avons trouvé personne alors que ce matin (hier matin, ndlr), vers sept heures, nous avons repéré deux Bangladais», raconte le commissaire.

Les enquêtes

L’un des deux, cependant, n’était que de passage, ne dormait pas sous les voûtes et disposait de papiers en règle. L’autre, un citoyen bangladais de 36 ans en situation irrégulière sur le territoire national, “a été emmené au commissariat de police et expulsé”. Lors des contrôles de police, trois autres sans-abri d’origine somalienne sont arrivés au camp. «Tous avec des permis de séjour réguliers pour une protection internationale», selon le Dr Capocasa. Pour eux, la Préfecture de Police s’est limitée à faire un signalement à la Préfecture pour vérifier s’ils ont déjà été intégrés ou non dans un quelconque programme d’aide.

La garnison

“Les personnes présentes nous ont dit qu’elles étaient les seules à dormir là mais, visiblement, elles ne nous auraient pas parlé d’autres SDF partis”, précise le commissaire de police. Mais “vu l’heure de l’intervention, je crois que toutes les personnes présentes étaient plus ou moins identifiées”. Quoi qu’il en soit, compte tenu également de l’irrégularité constatée chez l’une des personnes présentes, “Nous continuerons à surveiller la zone chaque jour”, assure le préfet de police. Le blitz – qui a duré au total toute une nuit – a été ordonné mercredi après que le Corriere Adriatico a signalé la présence d’un campement en plein cœur de l’ancien port, parmi des touristes et des habitants d’Ancône. Les cinq caveaux où les sans-abri ont laissé leurs affaires donnent sur le dernier tronçon du front de mer de Vanvitelli, à quelques pas de la Maison du Capitaine rénovée et sous la promenade qui relie l’Arc de Trajan à celui de Clementino. Mais le problème n’est pas seulement celui de la dégradation : entre les vapeurs produites par l’activité du port et le vent froid qui continue de souffler chaque soir, la santé des sans-abri est aussi en jeu. «Quelqu’un a peut-être déménagé de la Gare Maritime ou de la Foire de la Pêche après notre intervention il y a un an et demi, mais ce sont de petits chiffres» souligne Capocasa. Mi-2022, la police était déjà intervenue pour évacuer l’ancien marché de Mandracchio et l’arrêt de la Via XXIX Settembre.
«Il s’agissait d’interventions structurelles, nous avons fermé l’accès à la foire de la pêche et récupéré la zone», rappelle le commissaire. Résultat : “Il n’y a plus personne dans ces régions et les effectifs ont diminué”. À l’époque, en effet, la fréquentation était estimée à plus d’une vingtaine de personnes. Mais Lungomare Vanvitelli n’est pas non plus étranger à ces camps. «Cela s’est également produit l’année dernière», note Capocasa. Qui revient rassurer : «Nous continuerons à surveiller chaque jour, également avec l’aide de la police des frontières».

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