Hausses de prix? En Polesine plus léger que la Vénétie

Hausses de prix? En Polesine plus léger que la Vénétie
Hausses de prix? En Polesine plus léger que la Vénétie

Le « coût » moyen estimé de l’inflation pour chaque famille à Rovigo est de 154 euros de plus par famille et par an.. Au total, peu de choses comparées aux très fortes augmentations de prix du passé récent, mais aussi à celles enregistrées dans le reste de la Vénétie, la première région en termes d’inflation en avril.

De l’élaboration de l’Union des Consommateurs sur les données territoriales de l’indice national des prix à la consommation pour l’ensemble de la communauté en avril, publié hier par Istat, en effet, il apparaît qu’en tête du classement des régions les plus « chères », avec une inflation annuelle de +1,3%, se trouve la Vénétie qui enregistre une charge moyenne de 324 euros par famille sur une base annuelle. Vient ensuite la Toscane, où la croissance des prix de 1,2% implique une hausse du coût de la vie égale à 297 euros, l’Émilie-Romagne est troisième avec un +1% qui équivaut à 264 euros. Les régions les plus « économiques » La Vallée d’Aoste, le Molise et les Abruzzes sont les seules régions en déflation, c’est-à-dire celles où les prix diminuent.

Rovigo, avec une inflation en baisse de -0,2% en avril par rapport à mars et une inflation annuelle restant ainsi à 0,6%, dans le classement des augmentations de prix dans les capitales italiennes, il occupe la 43ème position, en dessous de la moyenne nationale de 0,8%, tandis que dans le classement régional, il occupe la dernière place, et dans ce cas c’est une bonne chose, avec Vérone, de même à 0,6%, tandis que Belluno, avec +1% et une dépense par famille estimée plus élevée de 240 euros, occupe l’avant-dernière place en Vénétie et la 29ème en Vénétie, précédée par Vicence, avec +1,2% et 308 euros de plus, qui sont vaut la 14ème place en Italie, de

Trévise, avec +1,4% et 360 euros de plus, est 12ème, et Padoue, septième en Italie avec un taux d’inflation annuel de 1,5 et une augmentation moyenne des prix par famille de 386 euros. Bien plus du double de celui de Rovigo, à proximité.

Mais c’est surtout Venise qui fait grimper le prix du “panier” en Vénétie, une première en Italie pour une augmentation des prix: une inflation de 1,9%, explique l’Union des Consommateurs, “se traduit par la plus grande dépense supplémentaire sur une base annuelle, équivalente en moyenne à 501 euros pour une famille vénitienne”. Cela représente plus de trois fois l’augmentation moyenne des prix pour une famille à Rovigo.

En revenant au classement national des villes avec les plus fortes augmentations de prix, Sienne occupe la deuxième place., où l’augmentation des prix de 1,9% détermine une augmentation des dépenses annuelles égale à 485 par famille. Troisième marche du podium à deux, Parme et Rimini, qui avec +1,6% ont une dépense supplémentaire égale à 435 euros par an pour une famille moyenne. Juste en dehors du podium, Milan avec +1,4%, soit 400 euros, puis Florence, +1,5%, +392 euros, Trieste, +1,6%, +391 euros et Padoue. Bénévent arrive huitième avec la deuxième plus forte inflation d’Italie, +1,8%, mais avec des augmentations par famille estimées par l’Union des Consommateurs à 385 euros. Les dix premiers sont Arezzo, +1,5% et +383 euros, et Naples +1,7% et +375 euros, troisième en Italie en termes d’inflation. « Dans le classement des villes les plus vertueuses d’Italie – note l’Union des Consommateurs – gagnent 3 des 8 villes en déflation : en première position se trouve Aoste où la déflation la plus élevée d’Italie, égale à -0,9%, se traduit par une plus grande épargne égale à 234 euros sur base annuelle pour une famille moyenne, médaille d’argent pour Imperia, où la baisse des prix de 0,6% détermine une baisse des dépenses annuelles égale à 134 euros pour une famille type ; sur la dernière marche du podium des villes les plus économes, Caserta qui, avec -0,5%, a une réduction de coûts égale à 107 euros par an et par famille”.

De son côté, l’Istat explique que « En avril, l’inflation a recommencé à baisser pour revenir au même niveau qu’en janvier et février : +0,8%. Ce léger ralentissement est principalement affecté par l’évolution des prix des biens énergétiques non réglementés (-13,9% après -10,3% en mars) et des services liés aux transports (+2,7% après +4,5%). Les prix des produits alimentaires ont également légèrement ralenti (+2,4 % après +2,7 %). En revanche, les prix des biens énergétiques réglementés, malgré la baisse significative sur une base économique (-10,1%), affichent une nette tendance à la hausse (-1,3% contre -13,8%). Le taux de croissance sur base annuelle des prix du “caddie” continue de diminuer, également en avril (+2,3% contre +2,6%), tandis que l’inflation sous-jacente s’élève à +2,1 % (contre +2,3%)”.

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