Ravenne dans la Commune: “Pour un 17 mai contre les discriminations”

Ravenne dans la Commune: “Pour un 17 mai contre les discriminations”
Ravenne dans la Commune: “Pour un 17 mai contre les discriminations”

Aujourd’hui est la journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie (l’acronyme est IDAHOT). Est-il nécessaire de consacrer une journée à ce qui doit être tenu pour acquis et partagé ? Oui, parce que notre pays n’est pas un pays civilisé. L’Émilie-Romagne n’est pas non plus une île heureuse. Et Ravenne ne fait pas exception.

L’Émilie-Romagne, sur le thème de la discrimination anti-LGBT, a réalisé une « Recherche sur la discrimination et la violence déterminées par l’orientation sexuelle et l’identité de genre » dans le but de mettre en œuvre la connaissance du phénomène de discrimination, de violence et d’hostilité anti-LGBT en le territoire régional. Le résultat a été présenté l’année dernière. Il est apparu qu’une personne sur quatre impliquée dans l’étude avait subi au moins une agression sexuelle ou physique et que plus de 5 % avaient subi les deux. 11,4% ont déclaré avoir été violées ou tentées. Huit personnes sur dix ont été ridiculisées et plus de la moitié des personnes ont été confrontées à des insultes ou à des menaces.

En Italie, il n’existe pas de loi nationale contre l’homotransphobie. En Émilie-Romagne, malgré toutes les limites, une « loi régionale contre la discrimination et la violence causées par l’orientation sexuelle ou l’identité de genre » a été approuvée. Le rapport qui a examiné la période 2019-2023 depuis son entrée en vigueur reconnaît que «les signalements concernant l’orientation sexuelle et l’identité de genre constituent un domaine sans couverture réglementaire spécifique et les signalements ne représentent pas le phénomène dans son intégralité car certains comportements, bien qu’ils aient une origine clairement violente, ne sont pas toujours pertinents sur le plan pénal ou sont difficiles à prouver au tribunal, ils échappent donc généralement à la détection par la police». Concernant les spécificités de la législation régionale, il admet que «pour mettre en œuvre des actions et des interventions de plus en plus efficaces qui répondent aux besoins des citoyens locaux, une forte intégration et coordination des politiques et entre les différents secteurs est nécessaire, ce qui n’est pas toujours facile à mettre en œuvre».

A Ravenne il y a un Centre de lutte contre les discriminations LGBTI+ qui s’occupe de l’accueil, du conseil et de l’accompagnement des personnes LGBTI+ italiennes et étrangères victimes de mauvais traitements, de violence, d’abus et de marginalisation en raison de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre. Ravenne, dans la commune, a suivi le chemin depuis problèmes ce qui avait retardé son démarrage. Mais maintenant le le centre est actif, est situé Via Enrico Berlinguer 7 et est ouvert les lundis et jeudis de 17h à 19h et les mardis, mercredis et vendredis de 9h à 11h. Le Centre fait appel à du personnel professionnel et bénévole et les services sont fournis gratuitement. C’est un pas en avant car comment Ravenne dans la municipalité nous l’avons salué avec plaisir et que nous voulons rappeler aujourd’hui, 17 mai, journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.

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