Lucchese. Outre l’enthousiasme et l’optimisme, il faut de la clarté sur le budget et les perspectives d’Il Tirreno

Lucchese. Outre l’enthousiasme et l’optimisme, il faut de la clarté sur le budget et les perspectives d’Il Tirreno
Lucchese. Outre l’enthousiasme et l’optimisme, il faut de la clarté sur le budget et les perspectives d’Il Tirreno

LUCQUES. Lucchese 2024-25 doit profiter des nombreuses erreurs commises et surtout, au-delà de l’optimisme de son monsieur président, il ne peut pas se présenter aux supporters en promettant un championnat de haut niveau si au moins cinq ou six éléments de catégorie supérieure n’arrivent pas du marché avec une forte personnalité. Au-delà du montant dépensé dans la saison qui vient d’être archivée et des reproches à distribuer à tel ou tel manager, on peut affirmer sans mâcher ses mots qu’il s’agissait d’un demi-miracle – grâce à l’effectif dont disposait l’entraîneur Giorgio Gorgone, avec des attaquants qui n’ont pas ne marquent jamais et les joueurs avec un tempérament moins que fort – évitent la zone de playout comprise comme cinquième à partir de la dernière place au cours des 38 matches. Et il convient de souligner qu’au-delà des murs, aucun initié n’avait prédit Lucchese dans les huit-neuf premières équipes d’un groupe, il convient de le rappeler, composé de cuirassés (Cesena, Spal, Perugia, Pescara, Carrarese, Virtus Entella , Gubbio, Arezzo, Torres). Tout au plus les Rossoneri auraient-ils pu aspirer à la dixième place (en fait, l’équipe s’est battue pour cet objectif jusqu’à 180′ de la fin) en jouant des coudes avec Rimini (qui avait des attaquants comme Morra et Lamesta) et Ancône. Si l’on ajoute ensuite à cette liste la Juventus Next Gen en quarts de finale des playoffs (ces dernières années, elle a produit des joueurs de Serie A et B) et Pontedera (pendant 10 ans en Lega Pro sans jamais participer aux playouts, un modèle à imiter) qui ont eu accès aux séries éliminatoires, cela explique la valeur des concurrents. Bien entendu, il est compréhensible que l’ingénieur Andrea Bulgarella, après avoir jeté quelques millions d’euros par hasard en obtenant la douzième place, ait décidé de suivre personnellement le marché et de limiter au maximum les dépenses en pêchant, autant que possible, parmi jeunes de la Primavera de A et B ou directement de D. Et compter, en plus de l’entraîneur Gorgone (aimé par Triestina) capable de parler clairement, d’avoir des informations utiles auprès de personnalités du football (consultants) connues dans sa longue carrière sportive avec les huit années de présidence de Trapani (1990-1998) et sa dernière expérience, loin des projecteurs, à Pise. Entre-temps, le football a profondément changé par rapport à il y a 30 ans. L’avènement des procureurs a modifié l’équilibre des pouvoirs et c’est un exercice complexe que de pêcher dans le piège du football mineur, des jeunes et des vieux inconnus _ comme ils l’étaient à l’époque. Drépanum de Bulgarella _ Sciacca, De Sio, Sasa Tedesco, Vasari, Barraco, Campanella, Galeoto, Italiano et surtout un certain Marco Materazzi, écarté par tous les clubs de Serie A et repris par Tor di Quinto (promotion romaine) puis en Serie A , en bleu et devenu champion du monde en 2006. La composition des groupes est lointaine et, comme tout été italien qui se respecte, il y aura les habituelles exclusions, appels, contre-appels, réadmissions et repêchages. Il est donc possible que la saison prochaine le groupe Lucchese soit composé d’un nombre plus restreint d’équipes très compétitives. Mais, de toute façon, il y aura toujours les cinq-six meilleures équipes (avec des clubs historiques dotés de structures et de filières de jeunesse de pointe) inévitablement car la géographie du football n’est plus celle des belles années et ce n’est pas suffisant et il n’est pas nécessaire de s’appeler Lucchese et d’avoir joué en Serie A en 1952 ou en Serie B en 1999. Il faut bien se structurer. Ce qu’il faut, c’est des années, de la patience et, avec l’aide de “bâtisseurs de ponts” capables de parler uniquement le langage du sport, l’implication progressive des entrepreneurs locaux (à Gubbio, 30 mille habitants, il y a deux cimenteries qui soutiennent économiquement, sans casser la banque, l’équipe rossoblù). Sinon, le risque est réel de rencontrer une nouvelle déception. A ce jour, l’effectif des Rossoneri est composé de cinq-six-sept joueurs (Coletta, Quirini, Sabbione, Visconti, Ravasio, peut-être Guadagni et peut-être Antoni dal Tau) ainsi que de joueurs sous contrat de deux ans (De Maria, Magnaghi, Fedato, Russo, Tiritiello et Gucher) n’est pas sûr de rester. Il y a des milliers de footballeurs. Mais il sera difficile, à moins que les propriétaires ne décident d’investir encore deux ou trois millions d’euros, d’aspirer à se battre au sommet ou pire en B. Dans ces cas-là, et compte tenu des récentes brûlures, il vaut mieux se présenter avec un faible profil et puis, pendant le championnat au même titre que les performances, relever la barre en ramenant à la Porta Elisa ces supporters qui depuis des années, un peu comme les Italiens aux urnes, ont déserté les marches du stade. En gardant à l’esprit l’enseignement du groupe Superal (Maestrelli et Grassi) qui a mis six saisons (deux en C2 et quatre en C1) pour accéder à la Serie B, absente depuis 27 ans, en construisant brique par brique (même au niveau des jeunes) une maison robuste est restée dans la cadette pendant neuf ans. Sinon, ce club aurait fait le saut en Serie A, sans risquer une mauvaise dette.

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