« Dans le quartier de Fiorita, les nuisances sonores sont sous-estimées »

« Dans le quartier de Fiorita, les nuisances sonores sont sous-estimées »
« Dans le quartier de Fiorita, les nuisances sonores sont sous-estimées »

« La pollution sonore est souvent sous-estimée, mais elle a chaque jour des effets négatifs sur la santé et la qualité de vie des personnes, des animaux et de l’environnement. Les origines sont diverses, mais à Cesena, le trafic automobile et ferroviaire constitue la principale source de pollution sonore. Il y a des hameaux entiers de la ville où le bruit dépasse les limites maximales autorisées par la loi, comme le quartier de La Fiorita qui, depuis de trop nombreuses années, vit avec cet inconfort, à tel point que l’Association Rifiorita, créée pour promouvoir la régénération du quartier, a organisé plusieurs réunions sur ce sujet au fil des années, signalant à plusieurs reprises que les valeurs détectées sont supérieures aux limites légales (70 décibels le jour et 60 décibels la nuit)”.

“En particulier, les habitants qui habitent à proximité de la voie ferrée se plaignent du passage de plus en plus fréquent de convois à grande vitesse et de trains de marchandises : l’impact environnemental sur les habitants est suffisamment tangible pour enregistrer de graves inconvénients dans les conversations normales, dans l’écoute de la radio et la télévision et le téléphone ainsi que pendant le repos, de jour comme de nuit. L’inquiétude quant aux conséquences de cette situation, en particulier sur les enfants et les personnes âgées, est de plus en plus élevée, également en raison – selon l’Agence européenne de l’environnement – des effets auditifs et extra-auditifs. d’exposition au bruit ne sont pas du tout négligeables”.

« L’arrêté ministériel du 29 novembre 2000 indique aux organismes gestionnaires des services de transport en commun quels doivent être les critères, les délais et les modalités d’élaboration des plans d’intervention antibruit. On sait bien que la création de tous panneaux insonorisants ou autres structures de solutions à proximité du les tronçons ferroviaires relèvent de la responsabilité du réseau ferroviaire italien mais, étant donné que le Plan de dépollution du bruit RFI mis à la disposition de l’administration municipale depuis 2003 n’a jamais été mis en œuvre, qu’ont fait les administrations qui ont gouverné pendant toutes ces années Cesena pour améliorer les conditions de vie de ces territoires ? Pourquoi les administrations municipales successives au cours des vingt dernières années ne sont-elles pas intervenues avec des mesures d’atténuation pour répondre à l’immobilité et au silence de RFI ?

“La situation devient encore plus paradoxale si l’on considère que dans certains quartiers de la ville, le placement par l’ANAS de barrières pour contenir le bruit de la circulation automobile sur la sécante a même aggravé la pollution sonore du trafic ferroviaire, alors que si quelqu’un avait surveillé et demander à l’ANAS de les positionner de ce côté de la voie ferrée aurait certainement aussi atténué cette source de bruit. Durant toutes ces années, l’administration a ignoré les demandes de ces quartiers, et n’a jamais demandé à RFI d’intervenir pour atténuer le bruit dans les zones adjacentes. . la voie ferrée n’a jamais porté le problème à la connaissance de la Région et/ou du Ministère compétent. En attendant l’intervention de RFI, tôt ou tard, nous souhaitons recommander une mesure d’atténuation : planter des arbres le long des troncs de voie ferrée. les arbustes absorbent et dévient l’énergie sonore, pour le plus grand plaisir de nos oreilles et de notre système nerveux. Trois avantages seraient ainsi obtenus avec une seule action : lutter contre le bruit, réduire les émissions de CO2 et embellir les zones adjacentes à la voie ferrée”.

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