C’est le jour de la fierté

ALEXANDRIE – Ils sont attendus entre 5 mille et 10 mille personnes à la quatrième édition deFierté d’Alexandriela procession arc-en-ciel en soutien à la communauté LGBTQIA+ qui, ce samedi après-midi, colorera le centre-ville, grâce à l’organisation de Tisser des identités en synergie avec le Municipalité d’Alexandrie. A partir de 17h00, le long serpent des gens partira du Corso Crimea, au coin du Corso Roma. La diffusion en direct sur Radio Gold débutera également vers 17h. Les gens arriveront sur la Piazzetta della Lega, puis longeront la Via dei Martiri, la Piazza della Libertà, la Via dei Guasco et Spalto Marengo. Au rond-point qui marque le début de Viale Milite Ignoto, le cortège tournera à gauche pour arriver au « Pride Village » du parc Carrà à 19h.

Conduit par des drag queens Mario Maraya Endimini, Inès Pressa et sa marraine Vera Aloe, le cortège sera également bien présenté six wagons, mis en place par Tissage des Identités, Maison de Quartier, par Non Una di Meno, par les syndicats Cgil et Uil, par la coopérative Il Gabbiano et par le collectif Bunch.

A 19h depuis la scène, les associations et organismes participants accueilleront et remercieront le public et souligneront les raisons de la Fierté. S’en suivront ensuite des moments de rafraîchissement au Village des Fiertés dans le parc Carrà, des visites aux banquets et musique jusqu’à minuit. Au même moment, à 23 heures, leFête officielle d’après-fierté à l’Officina de Largo Catania avec musique et animation jusque tard dans la nuit.

La fierté est soutenue par Coordination de la fierté du Piémont, Medea, Maison de quartier, Non Una di Meno, Culture et développement, Enabling, Association YGGDRA-Aula Studio, club de lecture Le Metamorfosi, La Fenice, Alterego, CGIL et UIL, Isral, Coompany, La Città Nostra, Stregatti , Teatro Sociale di Valenza, Il Gabbiano, Association d’activités et de commerce du quartier Cristo.

« Malgré les progrès, l’Italie reste en retard en matière d’égalité des droits » ont souligné les organisateurs du Tissage des Identités « le thème de la fierté cette année sera violence de genre avec la devise “il n’est pas temps de s’arrêter” pour indiquer que même si le monde politique semble ralentir sur le front des droits, nous devons continuer à lutter pour parvenir à l’égalité des droits et à l’égalité de la dignité, en promouvant la culture, la formation et l’information pour contrecarrer une une pensée ancrée dans des schémas patriarcaux désormais obsolètes. Fierté rassemble ceux qui luttent pour une société plus juste et représente un moment de fierté et de lutte pour l’égalité. La collaboration avec l’administration municipale est essentielle pour propager le respect et l’égalité. De plus, cette année, cela s’est manifesté de manière particulièrement fructueuse, grâce à la co-organisation, afin de concentrer nos ressources sur d’autres aspects organisationnels. Enfin, de nombreuses entreprises impliquées dans le passé se sont à nouveau engagées et soutenues par de nouvelles collaborations. En fait, nous pensons toujours qu’il est nécessaire de célébrer la fierté LGBTQIA+ et de revendiquer les droits des personnes appartenant à cette communauté.. Au fil des décennies, grâce à l’engagement et au militantisme de personnes convaincues que l’égalité des droits est possible, de nombreux résultats ont été obtenus. Et pourtant, il est clair pour tout le monde que, dans notre pays, cet objectif est encore loin. Il n’est pas vraiment temps d’arrêter. Dans le classement des droits élaboré chaque année par l’ILGA, Europe Rainbow Europe Map 2023, l’Italie a perdu une place de plus par rapport à l’année précédente, se positionnant à la 34ème place sur 49 pays pour l’égalité et la protection des personnes LGBTQIA+, se plaçant même derrière à la Hongrie d’Orban. Mais la fierté est devenue bien plus au fil des années : un moment d’union de tous ceux qui luttent chaque jour pour une société plus juste, parce qu’ils croient que le changement n’est possible que si nous restons tous unis et luttons ensemble. De tous ces gens convaincus que Soit les droits appartiennent à tout le monde, soit ils ne le sont PAS. Parmi tous ces gens conscients que le premier droit pour lequel se battre est précisément le droit d’être qui nous sommes, ce que nous choisissons ou acceptons d’être. »

« Cette année, nous avons choisi de consacrer la Pride au thème de la violence de genre, et comment seule la diffusion de la culture, la formation et l’information peuvent l’éradiquer.
ce mal de la société par la société elle-même. La violence de genre, physique et verbale, est en effet devenue une urgence sociale ces dernières années. La communauté LGBTQIA+ est toujours victime de manifestations homotransphobes. Et encore aujourd’hui, de nombreux épisodes démontrent comment des poches de haine et de discrimination à l’égard des personnes qui démontrent leur appartenance à la communauté persistent sur le territoire national. Cela arrive parfois même au sein d’une même cellule familiale. Les violences dont souffre depuis toujours la communauté LGBTQIA+ s’accompagnent, ces dernières années, de plus en plus de violences contre les femmes, devenant une véritable urgence sociale. Ce phénomène touche particulièrement les femmes qui, comme dans le cas des personnes de la communauté LGBTQIA+, ils ne baissent pas la tête et revendiquent fièrement leurs droits et leurs prérogatives sociales, vers une émancipation complète de leur figure dans une société encore trop chauvine et patriarcale”.

« Nous pensons que la réponse à cette violence se trouve dans l’éducation et la culture. Promouvoir la culture, c’est s’assurer que les individus disposent des outils nécessaires pour interpréter une société en évolution, pour apprécier la diversité qui les entoure, pour s’approprier les mécanismes sociaux qui conduisent au respect d’autrui, de ses choix, de ses opinions, et qui sont à la base de tout, de son « être ». La formation et l’information sont des moyens précieux pour que chacun puisse comprendre, avant même d’accueillir, les demandes des communautés LGBTQIA+, pour que les professionnels qui se retrouvent à devoir interagir avec elle – pensent par exemple aux personnels soignants, aux avocats et magistrats, au personnel scolaire – disposer des outils nécessaires pour répondre professionnellement à leurs besoins ».

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