Avellino-Catane, à Partenio ce sera une nuit pour les loups

« Le jour des jours, des instants et des siècles, des larmes et des frissons » : les chanteurs ont toujours les mots justes pour exprimer des émotions parfois complexes. Dans cette pièce de 2010, Ligabue résume ce que l’on ressent dans des moments comme ceux-ci, quand il n’y a pas d’autres possibilités, une autre opportunité parce qu’au jour le jour, tout est en jeu.

Avellino dans 90 minutes ce soir (coup de sifflet du départ à 20h30) attend l’examen final : celui qui vous marque à vie, celui qui vous accompagne malgré le temps qui passe. Soit il gagne, le résultat importe peu, soit il doit dire au revoir à séries éliminatoirestraiter avec le échec d’une saison, cédant à l’idée que ce n’était pas la grande équipe qu’elle pensait. Mais cette idée n’est pas dans l’esprit des joueurs de Pazienza, ou du moins c’est l’espoir des supporters et des professionnels. Dans leur tête, dans leur raisonnement, il doit plutôt y avoir une conscience de leur propre force, de ce qu’ils ont construit dans un championnat fluctuant mais en pleine croissance, avec la conquête d’une deuxième place qui n’était pas acquise.

Qu’est-ce que c’est dans le foot ? Rien mais c’est clair que le terrain est le juge suprême, celui capable de prononcer la seule phrase. Pour Michele Pazienza, la période post-Catane n’a pas été facile, même s’il s’est isolé des controverses et des critiques qui le considéraient comme le protagoniste incontesté, l’entraîneur sait qu’il a fait quelque chose de mal, peut-être pas tant dans le choix des hommes que dans l’interprétation. du match “Massimino”.
Il sait que ce soir, dans les 90 minutes qui l’attendent, il n’y a aucune marge d’erreur, il n’y a pas de jokers qu’il puisse utiliser à l’avenir.

Changement : c’est ce qu’il ressent et doit faire. La forme de départ par exemple, comme il l’a laissé entendre lors de la conférence de presse de présentation, dans laquelle il a été mesuré comme toujours : même s’il ne pouvait pas beaucoup cacher la tension, pas même lui qui est toujours aussi contrôlé et impénétrable. Passer à une défense à quatre, déployer l’armurerie lourde en attaque et tout mettre en œuvre, est la voie à suivre, pour laisser la peur de côté et laisser de la place au courage.

Et puis devant Ghidotti trouverait de l’espace Annulotti à droite, Liotti à gauche et un entre Rigione et Cionek, le premier semble avoir un léger avantage, et Frascatore au centre de la défense.
Au milieu de terrain, si De Cristofaro et Armellino sont des certitudes, l’autre doute concerne l’homme appelé à jouer au milieu gauche : D’Ausilio pour donner encore plus de poussée ou Rocca, pour rester un peu plus couvert ?
En attaque, tout est confié à Sgarbi, capable de se déplacer où il veut pour servir Patierno et Gori, parfaitement remis des problèmes physiques qu’il a eus avant le match à Catane.

Le 4-3-1-2, qui peut aussi devenir un 4-3-3 selon son mouvement Sgarbin’est certainement pas nouveau : Pazienza a récidivé lors des matches amicaux précédant le séries éliminatoires et il l’a vécu au championnat avec Casertana, Monterosi, Cerignola et Catania lorsqu’il a terminé 5-2 pour les Wolves.
Et si ce n’est pas la formation, l’alternative reste le 3-5-2 avec Ricciardi à droite et un de Sgarbi ou D’Ausilio dans le rôle de milieu gauche.

La tête, le cœur, la personnalité mais aussi les jambes qui sont peut-être moins lourdes après le premier défi de mardi dernier et commencent à mieux répondre : du moins c’est ce qu’espèrent Pazienza, son staff et Giorgio Perinetti qui a parlé ces derniers jours. avec chacun, avec équilibre, sagesse mais aussi clarté.
Le sold out a été enregistré comme toujours parce que les supporters verts et blancs, rhétorique mise à part, ne déçoivent jamais leurs attentes.
Ils savent où ils doivent être, ce qu’ils doivent faire et quand le faire, ils savent que rêver ne suffit pas si tout n’est pas accompagné de faits.
Et puis, au fil des jours, il appartiendra à chaque joueur, même au dernier joueur de banc, de garder ces rêves vivants, jusqu’à la dernière seconde d’un match qui s’annonce infini.

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