Basket Trieste, tu peux rêver

TRIESTE Le premier signal a été sans équivoque et percutant : plus de 5.700 spectateurs l’autre soir dans les tribunes du PalaTrieste pour vivre et se réjouir du troisième match remporté contre Forlì et qui signifie la finale pour la promotion.

Pallacanestro Trieste fait rêver plus de 5700 supporters : sans Reyes, ils battent Forlì et atteignent la finale

Roberto Degrassi

24 mai 2024

L’autre signe, samedi matin, quand des milliers de Trieste se sont posés la même question : mais maintenant, quand se jouera cette finale et quand commence la prévente des billets ? Le voici à nouveau, le Mur Rouge. Deuxième victoire du Pallacanestro Trieste vendredi soir. Peut-être moins évident que le succès face aux Romagnes.

Une année pas facile, qui a commencé avec la longue vague de déception liée à la relégation et s’est poursuivie avec des défaites inattendues et douloureuses, des moments de déconnexion entre le club et les supporters, des doutes sur ce qui aurait pu être et qui sait si cela le serait un jour. Finalement, quand arrive l’étape d’une saison où l’on fait le point, les play-offs, le Trieste du basket a plutôt répondu “Présent” dans toutes ses composantes. Equipe, staff technique, public. Un spectacle sur le parquet et dans les tribunes. Une force d’impact jamais vue auparavant au cours de la saison.

Trieste, qui a commencé à devoir donner l’avantage à domicile à chaque tour des séries éliminatoires, a jusqu’à présent tourné la situation à son avantage. Il a violé le terrain adverse lors des matchs 1 et 2 pour se qualifier pour la prochaine marche devant les siens, pour reprendre un terme cher à Jamion Christian. Il faut reconnaître que l’entraîneur a été cohérent dans son interprétation du parcours. «Pas à pas, un processus qui a pris plus de temps que prévu car ralenti par des blessures graves».

Et il y a encore des étapes à franchir, l’entraîneur et le directeur général Arcieri en sont convenus l’autre soir. Personne ne veut s’installer. Même dans la série finale, Trieste devra lutter contre le handicap des premiers matches et de l’éventuel « beau » match sur le terrain adverse, qu’il s’agisse de Cantù (c’est-à-dire Desio) ou d’Udine. Cependant, en battant Forlì avec le “pardessus”, la bande rouge et blanche a quand même gagné un petit point en sa faveur : elle disposera de quelques jours de plus pour préparer la prochaine série par rapport à son rival.

Des journées supplémentaires qui signifient surtout récupérer Justin Reyes du mieux qu’il peut. Gardé au repos de précaution l’autre soir après un coup à la jambe subi lors du deuxième match à Forlì, il est prêt à revenir. Pendant ce temps, son absence dans la course 3 a permis à Leo Menalo, inutilisé lors des précédentes sorties en Romagne, d’être testé. Après un départ forcément lent, il s’est amélioré à distance, se rendant utile aussi bien en défense qu’en attaque, terminant à deux chiffres. Les 23 minutes sur le parquet montrent qu’en cas de besoin, on peut compter sur lui. Dans une finale, vous avez besoin de toutes les armes. —

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