Un jeune de 17 ans encerclé et volé par le baby gang sur la Piazza Pio

TREVISO – Encerclé au centre par une bande de bébés: six enfants mineurs l’ont bousculé, menacé avec un coup de poing américain et lui ont volé son portefeuille. Victime…

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TREVISO – Encerclé au centre par un baby gang: six enfants mineurs en sont atteints poussé, menacé avec un poing américain et dépouillé de son portefeuille. Victime d’un énième vol commis par un baby gang en est un étudiant de 17 ans, tenu en échec par des gamins légèrement plus jeunes que lui. L’attaque s’est produite vendredi après-midi, vers 15 heures, entre via Gabriele D’Annunzio et Place Pio, dans le quadrant “chaud” de la Piazza Vittoria. Le jeune de 17 ans était là avec un ami : il achetait du liquide de cigarette dans un distributeur automatique électronique. À un moment donné, un garçon d’une quinzaine d’années s’approche de lui. Il engage la conversation avec un prétexte : il lui demande prêter la carte que l’étudiant vient d’utiliser pour acheter du tabac. Il décline la demande, refuse d’y renoncer et s’en va avec son ami. C’est alors que l’embuscade commence. En quelques secondes le jeune de 17 ans se retrouve encerclé par une bande : cinq autres hommes de main ils sont venus soutenir l’intimidateur. Ils ont tous entre 15 et 16 ans. Ils disposent déjà d’une nette supériorité numérique, mais pour pouvoir agir sans être dérangés, ils repoussent l’ami de la victime en le menaçant. Ils lui arrachent de la main la boisson et le pop-corn qu’il vient d’acheter, pour lui faire comprendre qu’ils ne sont pas sérieux.

L’embuscade

Mais le pire reste à venir. Le pack se concentre sur le jeune de 17 ans. D’abord ils le bousculent, puis ils le harcèlent de menaces : “Donnez-nous l’argent ou ça finira mal.” L’un d’eux Il sort un coup de poing américain pour intimider davantage la victime. Si le garçon ne cède pas, le gang est prêt à l’utiliser. Les conséquences pourraient être dramatiques, comme le rapportent l’actualité ces dernières années : nez cassés, contusions, blessures. L’étudiant tente un geste désespéré, dans un ultime effort pour apaiser ses bourreaux. Il sort quelques pièces de son portefeuille et les offre au gang, dans l’espoir que cette offre suffira à les apaiser. Il a tort : le gang voit qu’il y a plus d’argent à l’intérieur et lui arrache le portefeuille des mains puis a disparu avant l’arrivée de la police. La victime, après avoir surmonté le choc initial, a tout raconté à ses parents et a porté plainte avec eux. Les carabiniers de Trévise enquêtent actuellement sur cette affaire. La bande pourrait voir ses jours comptés compte tenu des nombreuses caméras présentes dans le centre. Les enquêtes et la justice suivront leur cours.

L’escalade

En attendant, l’inquiétude grandit dans la ville face à un phénomène, celui des violences juvéniles, désormais hors de contrôle. L’escalade est alarmante. Depuis deux semaines, les cas se succèdent : le plus frappant est peut-être celui d’un 12 ans, élève de septième, volé ses baskets via Zara, près de Lungosile Mattei, en rentrant de l’école. L’étudiant avait été pourchassé et dévalisé par trois garçons légèrement plus âgés que lui. Quelques jours plus tard, trois étudiants de Casier, âgés de 15 et 16 ans, ont été battus par un groupe de leurs camarades et contraints de remettre l’argent qu’ils avaient en poches. Ces dernières semaines également, la police locale a arrêté le chef du groupe terroriste étudiant, âgé de 17 ans : en février, les tyrans avaient volé quatre étudiants en une demi-heure près de la gare Mom, puis de nouveau sur la Piazza Pio, un 14 ans. Le vieux avait été frappé par deux pairs : ils voulaient lui enlever sa cigarette électronique.

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Le Gazzettino

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