Les Maîtres de l’Est La Nuova Sardegna reviennent à Sassari

Chefs-d’œuvre et petits joyaux du cinéma asiatique qui, centrés sur les différences culturelles et sociales, abordent le thème de la survie quotidienne sous diverses déclinaisons en racontant des histoires se déroulant dans différents contextes et périodes historiques. C’est le fil conducteur qui unit les titres de la troisième édition de Maestri d’Oriente, une revue organisée par le Cityplex Moderno de Sassari (en collaboration avec le Nuovo Circolo del Cinema), qui se déroulera au cours des 5 prochains lundis. Les conservateurs sont Renato Quinzio Et Fabio Canessaavec la contribution de Antonello Grimaldi qui se voit confier la présentation, demain à 19h, du premier film au programme : “Furyo” de Nagisa Oshima. Un film de 1983 mettant en vedette l’un des protagonistes David Bowie dans le rôle d’un officier britannique enfermé, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans un camp de prisonniers japonais dirigé par un capitaine qui a le visage de Ryuichi Sakamoto, également auteur de la splendide bande originale, et son sergent incarné par Takeshi Kitano. Le lundi suivant, encore du cinéma japonais avec « Harakiri » de Masaki Kobayashi, prix du jury à Cannes en 1963, se déroulant au début du XVIIe siècle et centré sur un ronin qui se présente chez l’intendant d’une famille noble pour demander à être assisté dans le suicide rituel du samouraï. Un film qui dénonce l’autoritarisme, entré dans l’histoire pour son extraordinaire élégance formelle.

L’exposition se poursuivra avec « Buddha Mountain » réalisé en 2010 par le réalisateur chinois Li Yu qui dans ce film réfléchit sur la solitude, l’amitié, la solidarité entre les différentes générations. Avec le quatrième titre nous retournons au Japon : « Muddy River » de Kohei Oguri, un film de 1981 nominé pour un Oscar. Une histoire se déroulant dans les années 1950 qui montre les conséquences de la guerre sur ceux qui survivent et notamment sur les enfants. Le 24 juin, le maestro sud-coréen Lee Chang-dong clôturera le cycle des projections avec « Poésie », une œuvre sur une femme âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer : il a remporté en 2010 le prix du meilleur scénario à Cannes.

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