Torres ne mérite que des applaudissements La Nuova Sardegna

Sassari Merci Torres lui-même. Vous avez fait vivre de grandes émotions à la ville. Vous sortez des playoffs la tête haute, victime d’un épisode, des arrêts de Paleari, son meilleur hier et avec une chance qui vous a fait tourner la tête. L’équipe de Campanie a progressé mais au cours des deux matchs, elle n’a pas mérité d’avancer. De nombreux doutes subsistent lors de la dernière action lorsqu’un joueur de Torres a été entraîné dans la surface, mais l’arbitre a d’abord presque fait signe de regarder l’endroit, puis a changé d’avis et a laissé le jeu se dérouler. Le Var ? Ce qui a déclenché de violentes protestations de la part des Rossoblu, qui se sont poursuivies même jusqu’à la fin du match. Ce qui reste, ce sont les applaudissements que les plus de six mille supporters ont donnés à une équipe qui mérite d’être louée pour ce qu’elle a fait. Bénévent a dépensé au moins cinq fois le budget de Sassari, mais cette différence n’a jamais été vue sur le terrain. Pas à l’aller, encore moins au retour. Il reste beaucoup de regrets mais la conscience que l’on peut repartir sur des bases solides et un management qui a de nombreuses ambitions.

Les choix Le Greco ne change pas. Continuez avec Mastinu au milieu de terrain et Ruocco flottant entre les lignes. Il s’agit d’un Torres à traction avant, le seul changement par rapport à la course de Bénévent est le Diakite. Il remplace Fischnaller qui souffre d’un problème musculaire et s’assoit sur le banc. L’objectif est d’attaquer un adversaire qui se présente avec la même formation qu’au match aller. Des joueurs rapides dans les couloirs mais pas aussi habiles dans la phase sans possession. Auteri joue la sécurité en sachant qu’il a un long banc.

Spron battu Torres décolle comme une fusée. Les joueurs de Rossoblu sont furieux et se créent trois occasions et dans l’une d’elles, c’est la barre transversale qui dit non à la tête de Scotto, qui est cependant hors-jeu. Les Sassari ont une grande énergie compétitive, ils maintiennent les lignes serrées entre les départements, ils attaquent haut, ils mettent immédiatement en difficulté une défense statique, ce qui est un travail difficile s’ils sont pris à vitesse. L’équipe visiteuse commence à perdre du temps dès les premières minutes et reçoit une pluie de sifflets. Les Campaniens ne trouvent pas de débouchés car Torres double toujours dans toutes les zones du terrain, attaque les espaces, exploite les couloirs et trouve de temps en temps des ouvertures intéressantes. C’est un match intense, joué jusqu’au bout. C’est l’équipe de Sassari qui a le ballon entre les mains et qui est encore sur le point de marquer dans au moins quelques circonstances. Paleari semble insurmontable.

Même cliché Torres a le ballon dans les mains mais à la différence que Benevento défend mieux que dans la première partie du match, couvre les espaces, recommence en essayant de dribbler. La « Sorcière » tente occasionnellement de faire quelques sorties vers l’avant. Torres est trop fautive dans ses passes, même les plus faciles, et cela tue dans l’œuf les situations dangereuses potentielles. Un but de Diakité est refusé mais Idda est hors-jeu, selon l’arbitre. Décision très discutable. Il y a une mêlée dans la surface, l’arbitre arrête le jeu et sort le carton rouge pour Zecca coupable d’avoir frappé un adversaire. Torres reste avec dix hommes. Elle est généreuse, elle essaie, ses forces sont presque épuisées. Bolsius est également expulsé pour protestation. La fin est un chaos. Benevento perd du temps, Torres attaque mais ne parvient pas à trouver ce but qui aurait ouvert les portes de la demi-finale. C’est une élimination qui pique car les rossoblù ont joué à égalité avec leur adversaire et pendant de longues périodes encore mieux. Des doutes subsistent surtout sur le tiraillement final sur Dametto qui s’est fait arracher la chemise. Les images télévisées confirment que la faute est là et elle est nette. Mais pas pour l’arbitre qui, après la prestation d’hier, ne risque pas d’être promu au rang supérieur.

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