Bari, attente et espoir. Et pour la diesse Polito le chemin du divorce

Bari, attente et espoir. Et pour la diesse Polito le chemin du divorce
Bari, attente et espoir. Et pour la diesse Polito le chemin du divorce

BARI – L’heure des choix est mûre. Luigi De Laurentiis veut tenter de construire une saison très différente de celle qui vient de se terminer. En tout cas, il ne sera pas facile pour le président de Bari de reconstruire la relation avec la ville qui semble irrémédiablement endommagée. Ce n’est pas un hasard si l’hypothèse de l’entrée d’un actionnaire minoritaire (contacts en direct avec des fonds d’investissement américains) et de la nomination d’un directeur général reste d’actualité. En attendant, il faut illustrer quelles perspectives attendent le club tant sur le plan corporate que sur celui de la programmation sportive. D’ici le milieu de la semaine prochaine, le top manager rouge et blanc devrait répondre à une série de questions. Et il aimerait le faire en faisant également des annonces concrètes. Ce n’est pas un mystère : la première pierre à poser concernera le responsable du domaine technique. Voici donc la situation actualisée des candidats au siège attribué au constructeur du nouveau projet.

POLITO : UNE SÉPARATION « LOURDE » Ciro Polito est lié à Bari jusqu’en juin 2025 : sa situation est la première à être abordée. Il y a deux faces à une même médaille : d’un côté deux années pleines de succès (la promotion de C à B en 2022, la montée en finale des playoffs en division 2023) bâtis en grande partie sur ses intuitions. En revanche, voici la saison très tourmentée qui vient de se terminer. La victoire en barrages a évité un drame sportif, mais tout le reste demeure : quatre entraîneurs, de nombreux moments de tension, le sentiment que l’impulsion a trop souvent pris le pas sur la raison. La perte de dix mois très compliqués ne peut pas être facilement surmontée : au premier résultat insatisfaisant, le manager de Campanie risquerait sérieusement de se retrouver dans le hachoir à viande des critiques. En tout cas, il ne sera pas facile pour Luigi De Laurentiis de se séparer de celui qui a été sa référence absolue pendant trois ans. C’est précisément à ces heures-là que le président devra lui faire part de ses intentions et aussi chercher une solution « bureaucratique ». Parce que Polito perçoit un salaire de plus de 300 mille euros : s’il souhaite rejoindre un autre club, la seule issue serait la rupture consensuelle du lien. Dans le cas contraire, il resterait sur la masse salariale du club qui compte déjà l’entraîneur Giuseppe Iachini sous contrat.

ANGELOZZI LE PRÉFÉRÉ, MAIS… Si cela dépendait exclusivement de Bari, la décision serait déjà prise. Guido Angelozzi était considéré comme le profil parfait pour recommencer : au CV gagnant (trois promotions de B à A réalisées avec Lecce, Spezia et Frosinone) s’ajoute l’empathie créée avec la place en quatre années (2010-2014) gâchées par la situation financière les difficultés qui ont suivi le désengagement de la famille Matarrese et ont culminé avec la course à la Serie A ne se sont arrêtées que dans une demi-finale controversée des séries éliminatoires de la “merveilleuse saison des faillites”. Bref, il serait l’homme idéal pour ramener un peu de sérénité. L’entraîneur de Catane n’a cependant pas encore discuté de son avenir avec Frosinone, auquel il est lié non seulement par un contrat qui expirera dans trois ans, mais aussi par une relation de profond respect avec le président Maurizio Stirpe. Bref, sortir l’équipe de Ciociari d’une douloureuse relégation en Serie B n’est pas facile. À ce tableau s’ajoute en outre un terrain très serré d’une autre équipe nouvellement reléguée comme Salernitana, prête à faire une maxi offre pour lui confier la construction d’un cuirassé qui vise un retour immédiat en Serie A. demain, l’avenir du manager sicilien sera plus clair : il s’ouvrira à un retour dans les Pouilles, une négociation s’engagerait dans un délai très court pour parvenir à un accord. Mais pour l’instant, le succès possible de l’opération apparaît complexe.

ATTENTION À VOTRE VESTE ET… FAITES UN DON Il y aurait cependant déjà un autre front en cours. L’identikit déboucherait sur un directeur sportif ayant une expérience confirmée en Serie B à qui pourrait être confié le nouveau programme. Ce ne sera pas Matteo Lovisa qui devrait rester à la Juve Stabia, tout comme Paolo Bravo, qui est sur le point de renouer avec Sudtirol, ne semble pas décoller. Attention toutefois à Simone Giacchetta, 55 ans, actuel directeur sportif de Cremonese qui disputera aujourd’hui le match retour des éliminatoires. Son lien avec le club lombard expirera le 30 juin : déjà à l’été 2021, il était très proche de Bari qui, dans une sorte de précipitation finale, s’est ensuite retourné contre Polito. Après une période de cinq ans à Albinoleffe, il rejoint les ailiers Grigio-Rossi, obtenant une promotion en Serie A, suivie d’une relégation en Serie B et maintenant la nouvelle tentative de gravir les échelons.

Il s’agit certainement d’un profil considéré, tout comme l’attention du côté des entraîneurs reste vigilante sur Massimo Donati, révélation du groupe A de Serie C avec son Legnago et grand connaisseur de la région de Bari qui le voyait comme un protagoniste en tant que footballeur de 2009 à 2011, puis de 2014 à 2016.

Mais le choix de l’entraîneur est prématuré : le dernier mot reviendra encore au directeur sportif. Il ne reste désormais plus grand-chose à attendre pour dénouer les nœuds de l’avenir immédiat.

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