Michele Conìa : « L’Italie à deux vitesses également en termes d’économies »

Michele Conìa : « L’Italie à deux vitesses également en termes d’économies »
Michele Conìa : « L’Italie à deux vitesses également en termes d’économies »

Michele Conìa, avocat, maire de Cinquefrondi (RC) et conseiller métropolitain de la ville métropolitaine de Reggio de Calabre, nous illustre la géographie de l’épargne familiale en Italie, sur la base des dernières conclusions réalisées par l’étude de la Chambre de Commerce « Guglielmo Tagliacarne ». Center. , délégué aux biens confisqués, aux banlieues, aux politiques de jeunesse et aux politiques d’immigration et de paix : « Dans le rapport d’épargne et de revenu des familles (Source : Élaboration du Centro Studi Tagliacarne, Unioncamere), la Calabre s’installe dans l’avant-dernière position peu enviable tandis que , en parcourant le classement des provinces italiennes, par rapport à l’année 2022 et en reliant épargne et revenu disponible, il faut descendre à la 81ème place pour trouver une province calabraise, à savoir Cosenza, avec une propension à épargner de 6,5%. Suivi par Reggio de Calabre à la 88ème place et Catanzaro à la 93ème avec respectivement 6,2% et 6,1% de capacité d’économie. En avant-dernière position se trouve Crotone en 110ème position avec des familles qui parviennent à mettre de côté seulement 4,6% de leurs revenus. Si dans le nord de l’Italie la propension à épargner est de 11% en diminuant en latitude, la valeur est presque divisée par deux, tombant à 6,4%”. Pourquoi les gens épargnent-ils moins au Sud et ne parviennent-ils pas à mettre de côté une partie de leurs revenus ? Le maire de Cinquefrondi nous l’explique clairement : « Si le revenu familial du Sud est inférieur d’environ 32 % à celui du Centre-Nord, les raisons sont faciles à expliquer : les familles ont du mal à mettre de côté des économies pour les besoins futurs dus au faible taux d’emploi, aux revenus d’un travail pauvre et occasionnel et à la poussée de l’inflation qui a réduit le pouvoir d’achat, inversement proportionnel à la croissance des salaires. Si le Sud continue d’afficher des budgets familiaux plus petits que le Nord, le comportement des dépenses des familles sera également plus prudent, ce qui se reflétera également dans le temps libre : moins de vacances et moins de divertissements. Mais pas seulement, la ceinture se serre également sur les produits alimentaires en raison de la forte accélération des prix de ces biens qui correspond à un ralentissement de la consommation familiale. En effet, de 2014 à 2022, lit-on dans le rapport, l’incidence des dépenses mensuelles moyennes en produits alimentaires dans le Sud est passée de 21,7% à 23,5% du total des achats. Mais il n’est pas surprenant”, poursuit le maire de Cinquefrondi, “l’inflation érode de plus en plus les revenus avec une perte progressive du pouvoir d’achat, poussant un nombre énorme de citoyens qui ne peuvent plus faire face aux dépenses quotidiennes, à payer le loyer, voire à renoncer aux soins. La fragilité économique a également été provoquée par la hausse générale des prix, conduisant à un paradoxe absurde”, explique le maire, “où les familles, en 2023, malgré une réduction de leur consommation, se sont retrouvées à dépenser +9% par rapport à l’année dernière. Je suis convaincue», poursuit Conìa, «que les poches de pauvreté et les phénomènes de vulnérabilité sociale et économique seront accentués avec l’inadmissible projet d’autonomie différenciée, prévu à la Chambre à partir du 11 juin prochain. La condition des familles est le miroir d’un pays de plus en plus inégalitaire, avec des écarts macroscopiques qui ne feront que se creuser de manière significative après l’approbation du DDL Calderoli. Nous n’abandonnons pas », conclut le maire Conìa, « et nous poursuivrons les actions de lutte pacifique que la Constitution nous autorise aux côtés des comités territoriaux pour le retrait de toute autonomie différenciée. Si le DDL de Calderoli devait être approuvé, nous demandons maintenant aux différentes Régions de contester la loi devant le Tribunal Constitutionnel et d’organiser le référendum d’abrogation si elle est déclarée recevable”.

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