Ils n’étudient ni ne travaillent : en Toscane, 45% des jeunes sont inactifs

Ils n’étudient ni ne travaillent : en Toscane, 45% des jeunes sont inactifs
Ils n’étudient ni ne travaillent : en Toscane, 45% des jeunes sont inactifs

Ils n’étudient pas et ne travaillent pas : en Toscane, 45 % des jeunes sont inactifs.

Ce sont les données de relation Neet, les jeunes en pausedéveloppé et diffusé par ActionAid et CGIL.

“En Italie, 19% des jeunes entre 15 et 29 ans, soit environ 1,7 million, n’étudient pas, ne travaillent pas et ne suivent pas de formation”, lit-on dans la note.

Selon l’Istat, en 2022, le taux d’incidence des NEET a baissé de 4 points de pourcentage par rapport à l’année précédente, soit près de 5 par rapport à 2020. Pour la première fois au cours de la dernière décennie, une diminution du phénomène a été enregistrée en Italie. Malgré cette amélioration, notre pays reste le deuxième pays de l’UE avec le taux de NEET le plus élevé, précédé seulement par la Roumanie (19,8%), et encore loin de la moyenne européenne de 11,7%.

Qui sont les jeunes NEET ?
En Italie, lorsque nous parlons de NEET, nous faisons référence aux jeunes âgés de 15 à 34 ans. Pour ce groupe, le taux d’incidence n’est pas égal à 19%, mais atteint 20,8%. L’incidence plus élevée est due au fait que ce sont précisément les NEET âgés de 30 à 34 ans qui représentent la plus grande part (33,6%) des jeunes qui n’étudient ni ne travaillent dans notre pays, suivis par les 25-29 ans ( 29,4%), 20-24 ans (27,8%), et enfin 15-19 ans (9,2%).

Principalement des femmes (57,9%), avec la nationalité italienne (84%), résidant majoritairement dans les territoires du sud (52%) et avoir un diplôme d’études secondaires (44%). Tel est le profil des jeunes NEET de notre pays.

Au cours de la dernière décenniela part des femmes Neet il est toujours resté très élevé par rapport à celui des hommes, s’aggravant l’année dernière (en 2023, le taux a augmenté de 1,9%), et confirmant, d’une part, leur plus grande difficulté à sortir de cette condition et, d’autre part, la myopie des politiques mises en œuvre en matière de besoins liés au genre.

Le pourcentage de femmes est également plus élevé parmi les personnes Neet inactif (65%), qui déclarent donc ne pas rechercher d’emploi et/ou de formation. Cependant, parmi ceux-ci, 46 % déclarent qu’ils aimeraient travailler même s’ils ne recherchent pas d’emploi, tandis que parmi les autres déclarant ne pas en chercher (54%), 51 % citent comme raisons des problèmes familiaux et le travail de soins. Il s’agit de jeunes femmes qui, bien qu’occupant à plein temps des tâches familiales, sont donc définies à tort comme “inactives”. Leur indisponibilité est en effet déterminée par le travail non rémunéré qu’ils effectuent déjà et qui entrave leur accès à des opportunités d’emploi ou de formation.

Le sud de l’Italie enregistre le pourcentage le plus élevé De Neet tant en termes d’incidence que de distribution. La région de Sicile a le taux d’incidence le plus élevé (36,4 %), suivie de la Campanie (33,4 %) et de la Calabre (32 %). Cependant, si l’on considère la répartition des NEET au niveau territorial, en troisième position, après la Sicile (18,5%) et la Campanie (15,9%), se trouve la Lombardie (8,1%). Les pourcentages varient si l’on prend également en compte le niveau d’éducation.

Concernant le niveau d’éducation, la part des NEET titulaires d’un diplôme d’études secondaires prévaut (44%). Le pourcentage de jeunes diplômés est plus faible (13%). En fait, les chances d’accéder au statut NEET diminuent à mesure que le diplôme augmente. Un fait qui ne s’applique pas aux femmes qui, en moyenne, ont des niveaux d’éducation plus élevés que leurs pairs masculins.

Déstructurer la catégorie NEET : nécessaire et efficace

Les politiques publiques mises en œuvre pour prévenir et combattre ce phénomène se sont révélées partielles et inefficaces au regard des besoins complexes des nouvelles générations et des transformations productives et socio-économiques profondes et très rapides. La catégorie NEET a été traitée ces dernières années comme un seul univers homogène. Une étiquette au contenu stigmatisant pour définir le comportement d’une génération.

Il est plutôt nécessaire de déstructurer la catégorie, en renonçant aux simplifications et en renforçant ses spécificités pour informer les politiques publiques de la nécessité de concevoir des interventions qui répondent aux besoins territoriaux et proposent des parcours d’accompagnement personnalisés.

Prendre en considération les besoins spécifiques de chaque jeune est la seule manière d’avancer pour apporter des réponses efficaces aux conditions d’exclusion du travail et des opportunités de formation qui caractérisent les jeunes.

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