Milan, est-il bien de continuer à compter sur Jovic ? Les scénarios

A un peu moins d’un mois du début du marché des transferts, fixé au 1er juillet, les premiers pas d’une séance qui s’annonce crépitante commencent déjà à être franchis. Le nôtre a commencé à bouger aussi Milan, même si aux yeux de tous la direction n’est pas encore claire. Ou du moins, ce n’est pas pour un rôle en particulier, celui du numéro 9. Zirkzee, entre les commissions et la situation du Bayern, ne donne aucune garantie. Sesko coûte trop cher, Guirassy et David n’ont jamais semblé devenir des titres chauds. Bref, un joli bordel. Ce qui, pour être honnête, reflète pleinement la direction derrière ces mouvements. Et puis il y a un autre ver dans l’esprit des dirigeants, qui s’appelle Luka Jovic. Est-il bien d’y renoncer ? Est-ce bien de continuer ensemble ? Essayons de comprendre les avantages et les inconvénients.

Jovic et Milan toujours ensemble : les inconvénients

Il y a principalement deux problèmes liés au serbe : salaire et le module. Pour être attaquant de “réserve”, l’ancien de Viola perçoit un salaire important, 2,5 millions net, un élément sur lequel pourraient réfléchir les propriétaires. Surtout au vu des situations de Maignan et Théo qui, en cas d’issue positive, nécessiteront un ajustement conséquent. Les près de 5 millions bruts de Jovic pourraient donc avoir un impact. Ensuite, il y a l’aspect relatif au terrain de jeu. En tant que seul avant-centre, Luka a montré certaines limites cette saison, se sentant plus à l’aise lorsqu’il est appelé à épauler Giroud dans une formation à deux attaquants. Ici, l’idée du football aura un grand impact Fonsecamais il semble peu probable que l’on s’oriente vers une formation à deux attaquants, ce qui conduirait ensuite à l’achat d’autres joueurs dans ce département.

Sassuolo-Milan : Luka Jovic, Olivier Giroud, Andrea Consigli (Crédit photo : Agenzia Fotogramma)

Jovic et Milan toujours ensemble : les pros

En revanche, il existe autant de raisons pour lesquelles le Serbe pourrait rester. S’il est vrai que près de 5 millions d’euros pourraient être économisés sur le salaire, il faut cependant tenir compte du fait que l’achat d’un deuxième attaquant entraînerait une dépense plus importante, par exemple pour le prix. Situation à double face. Il sera bon de réfléchir s’il est plus pratique de garder ce Jovic à ce prix ou s’il faut prendre un risque et se lancer dans un autre profil, en dépensant plus mais peut-être en obtenant plus. Pour en revenir aux pros, l’un d’eux est l’expérience en rouge et noir. L’adaptation à l’environnement, aux coéquipiers et au stade sont des étapes déjà franchies. Avec un double achat en revanche, on se retrouverait avec une double inconnue, avec deux joueurs probablement « à attendre ». Et à Milan, le temps, c’est de l’argent. Et peu est donné.

Milan : Luka Jovic (Crédit photo : Agence Fotogramma)

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