L’Evêché – « Mon calvaire à l’hôpital de Salerne » : un témoignage direct d’une faute médicale

L’Evêché – « Mon calvaire à l’hôpital de Salerne » : un témoignage direct d’une faute médicale
L’Evêché – « Mon calvaire à l’hôpital de Salerne » : un témoignage direct d’une faute médicale

Dans une lettre envoyée à notre rédaction, ainsi qu’à la direction sanitaire et administrative de l’ASL Salerno, Mme Thérèse Avallone raconte son expérience dramatique auHôpital de Salerne “Saint Jean de Dieu et Ruggi d’Aragon”. Après un accident domestique qui a provoqué une fracture trimalléolaire du pied, le parcours de Mme Avallone a été marqué par des complications médicales, des infections et la négligence du personnel soignant. Malgré l’humanité et la compétence de certains opérateurs, son histoire met en lumière de graves lacunes du système hospitalier. Ci-dessous, son histoire complète.

“Chers messieurs,

Pardonnez-moi si je prends une partie de votre temps précieux, mais réservez-moi un peu de temps pour lire ce qui m’est arrivé à l’hôpital San Giovanni di Dio e Ruggì d’Aragona de Salerne. Le 2 décembre 2023, je suis tombé dans les toilettes de mon domicile et, ayant fracturé la malléole de mon pied droit, j’ai été transporté en ambulance aux urgences de l’hôpital indiqué ci-dessus. Il s’agissait d’une fracture trimalléolaire déplacée et fermée.

On m’a donné un plâtre jusqu’au genou à conserver jusqu’à mon admission pour l’opération. Le plâtre était bien appliqué et j’avais donc deux énormes ampoules des deux côtés de mon pied. Les ampoules sont des bulles remplies d’eau, comme celles provoquées par des chaussures serrées. L’opération n’a pas pu être réalisée car les ampoules devaient guérir, sinon une infection aurait pu se développer.

On m’a donné des fers qui dépassaient de mon pied, semblables à de petites antennes de télévision. Après un mois avec cette douleur au pied, toujours en équilibre précaire sur ma seule jambe saine, début janvier j’ai été de nouveau hospitalisé pour effectuer l’opération “réparatrice”, mais cette fois j’ai contracté Staphylococcus aureus dans la plaie, donc cette dernière, au lieu de guérir, il se nécrose.

Ce n’est que grâce au docteur Maurizio de Cicco, qui m’a vu lors du premier contrôle à la clinique orthopédique de l’hôpital, que j’ai évité des conséquences désastreuses. Il a nettoyé ma plaie, m’a fait faire un prélèvement, grâce auquel il a confirmé que la bactérie était un staphylocoque doré, on m’a prescrit deux types d’antibiotiques ciblés, mais surtout il m’a conseillé de faire des séances de caisson hyperbare pour aider la plaie à cicatriser et à se reconstruire. le tissu qui, avec la peau manquante, avait créé un véritable cratère sur le pied.

Le service de vulnologie, en plus du caisson hyperbare, m’a également donné des médicaments avancés. C’est la seule nouveauté que j’ai trouvée à Ruggi d’Aragona ; médecins et infirmiers de formation, très gentils mais surtout d’une humanité unique : les anges. Hormis cette note positive, mes mésaventures ne se sont pas arrêtées là.

En assemblant les os du pied fracturé, ils ont désaligné le tibia avec le péroné, c’est pourquoi il y a une grande saillie à l’intérieur de mon pied qui donne l’impression que le pied est tordu alors qu’en fait c’est le tibia qui dépasse. ; à chaque fois qu’ils faisaient des radiographies, les techniciens en radiologie affirmaient que la fracture se consolidait bien alors qu’en réalité j’ai un pied infirme, une plaie qui est une horreur mais surtout en marchant j’ai mal au pied et à la jambe.

Les deux hospitalisations que j’ai eues ont aussi été un cauchemar : les infirmières du service d’orthotraumatologie sont complètement insensibles à tout type de souffrance, vous appelez et elles viennent très commodément, de plus des dames très âgées ont été hospitalisées dans le service à cause de fémurs cassés pour la plupart. , qui a crié toute la nuit sans interruption dans l’indifférence la plus absolue des infirmières. Parmi ceux-ci, je ne dois en remercier qu’un seul et il s’appelle Roberto, mais je ne connais pas son nom de famille. Je me suis plaint après la deuxième opération à cause du plâtre qu’on m’avait remis car cette fois aussi, c’était serré et seul Roberto, quand son service a commencé, m’a écouté et a élargi mon plâtre, convenant que j’avais été mis “un pas très étroit”. Un infirmier a été confronté à mes plaintes concernant le plâtre, que je ne supportais tout simplement pas, il m’a dit que je devais aller en neurologie.

Je veux aussi exprimer une opinion sur la nourriture. Dernière chose pour les personnes hospitalisées mais absolument immangeable ; Je me souviens d’un hamburger qui ressemblait à un morceau de charbon, dur, sec, desséché, mais les autres « plats » n’étaient pas différents non plus. Et même l’eau nous était distribuée avec soin : seulement deux bouteilles d’un demi-litre par jour.

Je vous présente mes respects et vous souhaite une bonne santé.”

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