Rocchi : “Ndoye a été la seule erreur de penalty lors de Juve-Bologne. Inter-Hellas ? Il y a 15 ans, c’était différent”

Rocchi : “Ndoye a été la seule erreur de penalty lors de Juve-Bologne. Inter-Hellas ? Il y a 15 ans, c’était différent”
Rocchi : “Ndoye a été la seule erreur de penalty lors de Juve-Bologne. Inter-Hellas ? Il y a 15 ans, c’était différent”

TMW

Gianluca Rocchimanager de la CAN, parle depuis l’Aula Magna de Coverciano et en faisant le point sur les arbitres en fin de saison, il examine quelques chiffres et quelques cas.

dit Rocchi: «Nous avons sifflé un peu plus, mais j’ai dit aux garçons qu’ils s’en sortaient très bien car ces derniers jours, il y a eu une réduction drastique du temps de jeu. Et même aux tirs au but, nous n’avons pas eu de gros problèmes, si l’on exclut l’épisode Juventus-Bologne (penalty de Ndoye non appelé, ndlr). Au niveau du temps réel, on a eu une baisse en milieu de championnat : quand on jouait plus de temps, les journées étaient en moyenne mieux arbitrées. La moyenne du championnat était de 55 minutes et 13 secondes, nous avons augmenté de près de 4 minutes par rapport à avant le Qatar lorsque nous avons soulevé le problème. Et je pense qu’en début de saison j’étais très content car on était sur 57. La moyenne des récupérations est d’un peu moins de 8 minutes. Mais je vais vous donner un exemple : Cagliari-Fiorentina a eu 16 minutes de temps additionnel mais seulement 47 de temps réel. Une récupération élevée n’a rien à voir avec un temps de jeu réel élevé. Nous sommes en dessous du seuil européen à la fois pour les pénalités et les fautes, mais aussi pour les cartons jaunes et les expulsions. Les interventions du VAR ont été moins nombreuses que l’année dernière mais on peut faire mieux, il y a eu des journées avec 9 interventions… Ce n’est pas un bon message. Mon objectif est d’envoyer sur le terrain des gars qui arbitrent sans utiliser le VAR ou en tout cas avec plus parcimonie. En tant que média, nous avons grandi et cela ne me rend pas heureux. A nous de remettre la barre droite. C’est à eux de décider du terrain, le parachute VAR n’est pas destiné aux arbitres, mais aux équipes et aux supporters. L’arbitre doit penser à ne pas commettre d’erreurs, sinon il n’est pas arbitre. Nous avons réparé 92% des erreurs, mais je me demande comment vous avez fait pour supporter autant d’erreurs… Je pense à l’Inter-Vérone (faute de Bastoni sur Henry dans la manœuvre pour marquer le but vainqueur des Nerazzurri ), par exemple : c’est un épisode important pour une intervention manquée du VAR mais il y a peut-être 15 ans cela aurait été un seul épisode sur le terrain, sans le poids spécifique qu’il y a aujourd’hui. Nous ne sommes pas toujours satisfaits des confirmations après examens sur le terrain, cela voudrait dire que le VAR a manqué quelque chose dans son processus de décision. »

A la fin toutes ses déclarations complètes

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